Tout savoir sur la peugeot 104 coupe zs 5 : histoire, caractéristiques et conseils d’achat en 2025

Histoire de la Peugeot 104 Coupé ZS et ZS 5 : des origines à l’icône sportive

La Peugeot 104 Coupé ZS naît d’un contexte doublement exigeant : la crise énergétique du début des années 70 et l’émergence d’une nouvelle idée de la petite auto vive et désirable. Présentée en 1972 en berline bi-corps, la 104 devient l’une des plus compactes d’Europe. Un an plus tard, le coupé dessiné par Pininfarina impose son style anguleux et sa ligne courte. Cette silhouette deviendra le terrain de jeu idéal d’une petite sportive à la française.

La transformation arrive en 1976 avec la 104 ZS, évolution nerveuse du coupé qui reçoit le quatre-cylindres type X porté à 1124 cm3. La puissance grimpe à 66 ch DIN et, pour moins de 780 kg, la Peugeot signe une agilité excitante. À l’époque, Renault bouscule le marché avec la R5, Citroën défend ses valeurs pratiques, Simca anime les jeunes avec ses versions Rallye, tandis que Ford et Alpine se nourrissent d’un vrai ADN compétition. Peugeot se repositionne.

Le label ZS est bien plus qu’une finition : une fenêtre sur un futur sportif assumé. Les perches tendues par les victoires africaines des 504 et la structuration progressive de Peugeot-Talbot Sport ouvrent la voie à une philosophie nouvelle. La 104 ZS devient alors l’inspiratrice de ce qui sera, un peu plus tard, la 205 GTI. Grâce à ses proportions idéales et à son châssis affûté, la 104 offre une base saine aux préparateurs et aux pilotes amateurs.

En 1979, la marque hausse le ton avec la ZS2 et son moteur XY 1360 cm3 porté à 93 ch, alimenté par deux carburateurs Solex double corps. Limitée à 1000 exemplaires, elle est pensée pour l’homologation en Groupe 2. Ses équipements spécifiques (sièges à bandes rouges, jantes Amil, spoiler à double entrée d’air) accentuent le caractère. Sur route, la pointe atteint environ 176 km/h, avec un 1000 m DA en environ 32 s.

Dans la culture populaire, la 104 Coupé ZS incarne une France qui bouge : urbaine, vive et pragmatique. Son style sobre, ses finitions sans ostentation et ses coûts d’usage limités ont séduit autant les jeunes cadres que les couples actifs. Les transformations d’époque – dont les kits rallye – ont marqué les esprits. Le rare concept Pininfarina Peugette, basé sur la 104, a même rêvé d’un plaisir low-cost modulable, preuve que cette base stimulait les imaginaires.

Pour mieux se repérer dans les grandes dates et évolutions, quelques jalons rendent la lecture plus claire.

• 📅 1972 : lancement de la 104 berline, moteur X 954 cm3.
• 🚗 1973 : apparition du coupé, plus court et plus chic.
• 🔥 1976 : naissance de la 104 ZS 1124, 66 ch DIN.
• 🏁 1976-1978 : premiers succès en Groupe 2, kits rallye disponibles.
• 🏆 1979 : ZS2, 1360 cm3, 93 ch, série limitée à 1000.
• ⚙️ 1982 : arrivée de la boîte 5 sur ZS 72.
• 🔧 1983 : ZS 80 avec deux carburateurs simple corps, plus de couple.

Pour approfondir, un parcours documenté invite à revisiter le contexte industriel, le design et la saga sportive : le fil historique des modèles Peugeot, un dossier sur la 104 Coupé ZS et un focus dédié à l’épopée de la ZS2.

Cette trajectoire dessine un fil rouge limpide : la 104 ZS a semé les graines de l’expressivité sportive chez Peugeot.

Caractéristiques et mécanique de la 104 Coupé ZS 5 vitesses : moteurs X et XY décryptés

Au cœur de la 104 ZS, on retrouve la famille des blocs « X » conçus en partenariat avec Renault, typés pour leur compacité et un montage transversal incliné (72°). Le 1124 cm3 de la ZS reçoit un arbre à cames affûté, des soupapes agrandies et un carburateur double corps Solex 32. Résultat : 66 ch à 6200 tr/min, 8,5 mkg à 4000 tr/min, et une propension à grimper dans les tours jusqu’à 7000 tr/min.

En 1979, le moteur XY 1360 de la ZS2 change d’échelle. Avec ses deux Solex double corps et sa culasse spécifique, il monte à 93 ch et rapproche la petite Peugeot des références de l’époque. Les concurrentes comme l’Autobianchi A112 Abarth, la Fiat/Simca 1000 Rallye, ou des petites sportives Ford et Lancia, servent alors de contrepoint dynamique à ce coupé français survolté.

Le châssis de la 104 est un atout stratégique : quatre roues indépendantes, jambes de force type MacPherson à l’avant et bras tirés à l’arrière. La barre antiroulis passe à 22 mm à l’avant et 15 mm à l’arrière sur la ZS, donnant un comportement légèrement sous-vireur mais joueur au lever de pied. Les freins assistés (disques avant 241 mm) s’accommodent du poids plume.

La boîte 5 fait son apparition sur la ZS 72 dès 1982. Plus qu’un simple surmultiplié d’économie, ce cinquième rapport proche de la 4 améliore la disponibilité moteur et la polyvalence. Cette évolution sera précieuse pour un usage quotidien, sans dénaturer l’ADN ludique du coupé.

Pour un regard transversal et accessible, plusieurs ressources permettent de relire la fiche technique avec du recul : une approche design dans ce dossier sur le minimalisme, une synthèse moderne via le guide 2025 de la 104 GL et la dimension sportive résumée ici : une ZS2 devenue icône.

• 🔧 Points mécaniques à retenir : architecture compacte, entretien aisé, chauffe rapide.
• ⚖️ Atout poids : moins de 800 kg, vivacité remarquable en ville et sur petites routes.
• 🏁 Performance ZS2 : allonge franche, mise au point carburateurs sensible mais gratifiante.
• 🛡️ Freins : suffisants d’origine, excellents avec plaquettes modernes.
• ⚙️ Boîte 5 (1982) : agrément accru sur nationale et autoroute, consommation stabilisée.

Pour apprécier la sonorité et le tempérament du 1360, une recherche vidéo s’impose avec des prises embarquées variées.

Cette base technique compose l’ADN d’une bombinette sûre d’elle, plus fine que brutale, et taillée pour les routes secondaires.

Vie à bord et design : l’expérience quotidienne avec la Peugeot 104 ZS

L’habitacle de la ZS, souvent qualifié de spartiate, synthétise l’essentiel. Volant trois branches, instrumentation lisible, sièges spécifiques avec appuie-tête et ceintures à enrouleurs composent un cockpit honnête. Le confort, typiquement Peugeot, étonne par l’amortissement souple et la filtration des irrégularités.

Les options de l’époque – vitres teintées, essuie-glace arrière, instrumentation Jaeger spécifique – confèrent une touche « club ». Sur la ZS2, l’ambiance devient plus sportive : sièges à bandes rouges, spoiler à double entrée, jantes Amil élargies. Les évolutions 1982 apportent une boîte 5 et une ergonomie revue avec combiné rectangulaire.

Au quotidien, la 104 ZS se faufile avec aisance. La direction précise facilite les manœuvres, la visibilité est excellente et le hayon pratique pour la ville. Les commandes de boîtes peuvent paraître floues en conduite très sportive, mais on s’habitue rapidement au guidage. Sur route, le roulis se fait sentir si le rythme s’emballe, ce qui n’empêche pas la Peugeot de rester saine et joueuse au lever de pied.

Le style extérieur reste discret, loin des exubérances d’une Alpine ou des extravagances signées Matra. Cette modestie séduit encore en 2025 : peu voyante, la ZS parle aux amoureux du détail. Le dossier consacré à son design minimaliste résume bien cette élégance rationnelle, par opposition au show-off de certaines concurrentes de l’époque.

Pour incarner le quotidien, l’exemple d’un jeune couple urbain, Elisa et Karim, illustre bien la polyvalence. En semaine, la ZS 5 avale les trajets citadins, se gare facilement et ne craint pas les petites escapades. Le week-end, direction les routes de campagne, où son appétence pour les enchaînements serrés rappelle pourquoi ces petites sportives ont tant marqué leur temps.

• 🧰 À aimer au quotidien : gabarit compact, sièges confortables, instrumentation claire.
• 🔎 À surveiller en vieillissant : commandes de boîte, étanchéité, réglage carburateur.
• 🌧️ Sur route mouillée : train avant communicatif, progressivité rassurante.
• 🎨 Style : sobriété séduisante, détails d’époque (logos, jantes, bandes latérales).
• 💬 Ambiance : « plus vive que puissante », parfait pour apprendre et se faire plaisir.

Sur le plan culturel, la ZS partage l’affiche avec d’autres stars hexagonales : l’Autobianchi A112, la Renault 5 Alpine, la Lancia Beta ou certaines Ford Escort populaires en rallye. Un parcours recommandé pour s’inspirer : ces joyaux automobiles vintage, sans oublier un détour par les clubs actifs.

La 104 ZS prouve qu’une sportive peut rester accueillante et vivable, un équilibre rarement atteint à ce niveau d’encombrement.

Compétition, clubs et culture : la 104 ZS sur routes, rallyes et événements

Dès 1976, la 104 ZS gagne ses galons en compétition. En Groupe 2, elle s’illustre sur l’Antibes, le Tour de Corse, et multipliant les victoires de classe. Allégée, son petit 1124 grimpe à plus de 110 ch en préparation, puis le 1360 tutoie 130 ch. Cette progression forge l’image d’une « graine de GTI », prélude à l’éclosion programmée de la 205 GTI et plus tard de la 205 Turbo 16 en rallye mondial.

Le kit rallye proposé en concession, avec spoiler, ailes polyester et double carburateurs, démocratise l’accès à une vraie expérience de sport amateur. L’écosystème des préparateurs – de Danielson aux ateliers régionaux – soutient la diffusion d’une culture technique. Sur glace, sur routes sinueuses ou en rallycross, la 104 fait mieux que se défendre face à Simca, Renault et des propositions anglo-italiennes signées Ford ou Lancia.

Cette atmosphère n’a pas disparu. En 2025, on retrouve la ZS dans les montées historiques, les rassemblements de clubs, et les expositions thématiques. Les clubs jouent un rôle fondamental : ils partagent la documentation, les références de pièces, et transmettre l’esprit de l’époque. Deux adresses utiles pour fédérer : un réseau de clubs et sorties et le Lutetia Classic Car Club, souvent présent sur les rassemblements parisiens.

Les garages spécialisés, parfois venus d’autres horizons, peuvent également aider. L’atelier de Sierentz, connu autour des Simca, illustre ces passerelles : un exemple de savoir-faire transposable à bien des citadines sportives des années 70/80. La culture se nourrit aussi d’enchères et de trouvailles en grange, où certaines ZS2 refont surface : chasses aux trésors et enchères.

Pour des comparaisons transversales et l’ouverture d’esprit, un détour par d’autres mythes de la marque s’impose : la ligne de la 504 Coupé éclaire le classicisme Peugeot, quand DS Automobiles, Alpine, Matra, Talbot et Lancia racontent chacun une facette du paysage sportif européen. Ces rivalités d’hier construisent une communauté de passionnés, où les générations se parlent et se transmettent les bonnes adresses.

• 🏁 Où voir rouler une ZS : montées historiques, rallyes VHRS, journées club.
• 📚 Où s’informer : forums, clubs, archives de presse, fiches techniques d’époque.
• 🤝 Où se rassembler : réseaux de clubs, événements locaux, cafés mécaniques.
• 🔧 Où réparer : garagistes vintage, ateliers d’usinage, stockeurs de pièces.
• 🎯 Pourquoi ça plaît : gabarit joueur, coûts contenus, authenticité.

Pour vivre l’ambiance d’époque, quelques vidéos d’archives et d’essais modernes valent le détour.

La 104 ZS demeure un passeport authentique pour revisiter l’âge d’or du sport amateur hexagonal.

Conseils d’achat 2025 : inspecter, restaurer et financer une 104 ZS / ZS2

Le premier ennemi s’appelle corrosion, particulièrement sur les exemplaires d’avant 1981. Planchers, bas de caisse, passages de roue et pieds de porte nécessitent une inspection minutieuse, véhicule sur pont et poinçon à la main. La baie de pare-brise et la fixation de train arrière méritent des contrôles approfondis.

Côté mécanique, les moteurs X/XY sont robustes, à condition de surveiller le joint de culasse, l’usure d’arbre à cames, les réglages de carburation et l’étanchéité. La boîte 5 des versions 1982+ est un vrai plus pour l’usage moderne. Les pièces d’usure courantes restent accessibles, mais les éléments ZS2 spécifiques (culasse, spoiler, instrumentation) sont plus rares et donc plus coûteux.

En 2025, les valeurs ont progressé. Un bel exemplaire de ZS 1124 ou ZS 72 se négocie généralement au-delà de la barre des 7 000–12 000 € selon l’authenticité et l’historique, tandis qu’une ZS 80 soignée peut dépasser 13 000–16 000 €. Les ZS2, très recherchées, s’envolent selon état et provenance, avec une prime pour les autos complètes et matching.

Pour baliser la recherche et comparer les annonces, des sources soigneusement sélectionnées aident à gagner du temps : des sélections d’offres classiques, des guides thématiques comme cette synthèse sur le coupé ZS ou le dossier ZS2, et des réflexions plus larges sur les tendances du marché des anciennes.

En face, la concurrence d’époque rappelle des alternatives à essayer avant d’acheter. L’Autobianchi A112 – vive et affûtée – ou sa version plus chic au positionnement élégant, une Renault R5 sportive, quelques options Talbot et certaines Matra offrent des points de comparaison utiles. Même une familiale vintage comme une Renault 20 d’occasion peut replacer la 104 dans une logique de garage complémentaire.

• 🔎 À vérifier avant achat : corrosion structurelle, numéros moteur/châssis, correspondance équipements.
• 🧾 À exiger : historique d’entretien, photos de restauration, factures de pièces.
• 🛠️ À prévoir : réfection trains roulants, amortisseurs, réservoir/circuit d’essence.
• 💶 À budgéter : pneus en 165/70R13, réglage carbus, allumage, freins.
• 🧑‍🤝‍🧑 À solliciter : clubs, experts indépendants, vendeurs spécialisés.

Pour renforcer la fiabilité, s’inspirer de pratiques modernes de maintenance aide aussi : ce parti-pris d’entretien d’un coupé sportif rappelle l’importance d’une méthode et d’un calendrier. Côté réseau, contacter un professionnel référencé comme Marcellini Voitures Anciennes ou passer par des plateformes spécialisées vous évitera des déceptions.

Enfin, garder un œil sur les actualités Peugeot peut avoir un effet d’entraînement sur l’intérêt pour les youngtimers maison, tandis que des guides transversaux aident à se repérer dans la galaxie du constructeur. Les amateurs apprécieront aussi de croiser une ZS avec une 504 Coupé ou une DS Automobiles récente lors d’un rassemblement, pour le jeu des comparaisons.

Une règle d’or se dégage : prendre le temps de chercher le bon exemplaire et penser « projet global » plutôt que « prix d’achat ». C’est la voie la plus sûre pour savourer durablement une 104 ZS.

Versions, millésimes et micro-détails qui comptent pour bien comprendre la 104 ZS

Les millésimes, les logos, la taille des feux arrière, la forme des rétroviseurs, le passage au combiné rectangulaire ou l’apparition d’une boîte 5 sont autant d’indices qui aident à dater une auto et à confirmer sa conformité. Sur les ZS2, la présence de l’option Jaeger – tachymètre, compte-tours, manomètres – ajoute une valeur patrimoniale réelle.

Le passage en 1982 à la BV5 s’accompagne de la calandre « petits feux rectangles » et de rétroviseurs « drapeau ». En 1983, la ZS 80 gagne un logo « 80 HP », un moteur plus plein à bas régime et, souvent, une meilleure compatibilité avec les embouteillages modernes. Les bandes latérales, les jantes Amil et l’adhésif « boîte 5 vitesses » racontent une époque, et aident à repérer les autos maquillées.

Les détails d’intérieur pèsent aussi dans la balance. Les selleries à bandes rouges d’inspiration ZS2, l’apparition d’une montre numérique, ou encore la suppression progressive de certaines baguettes chromées, donnent une lecture fine de l’évolution. Ces signes, croisés avec les numéros de série et l’historique, forment une matrice de vérification incontournable.

Pour une approche fluide et visuelle de ces évolutions, un dossier synthétique est utile : repères et variantes du coupé ZS, complété par les grandes étapes de la marque. Pour la dimension culture/communauté, les clubs et rassemblements restent des mines d’informations vivantes.

• 🆔 Signes d’authenticité : logos d’époque, sellerie, instrumentation.
• 🧪 Cohérence mécanique : type moteur, carburateurs, boîte, références.
• 🧭 Indices extérieurs : spoiler, rétros, jantes, feux, bandes.
• 🧾 Papiers : numéros châssis, factures anciennes, CT.
• 🔐 Valeur : options rares (Jaeger), série limitée ZS2, matching.

Au final, la connaissance des micro-détails transforme un achat standard en acquisition éclairée, et sécurise la valeur patrimoniale de votre 104 ZS.

Panorama comparatif et pistes pour élargir sa culture « petites sportives »

La 104 ZS s’inscrit dans une galaxie de citadines sportives européennes. Face à la pétillante Autobianchi A112, à la Renault 5 sportive, aux propositions Simca/Talbot, aux inspirations Matra et aux références rallystiques Alpine, Lancia et Ford, la Peugeot cultive sa propre signature : finesse de châssis, poids contenu, esthétique discrète.

Cette singularité explique son retour en grâce. À l’heure où l’auto rétro incarne une idée de durabilité et de transmission, la 104 ZS fédère les fans de simplicité efficace. Les événements, les cafés mécaniques, les plateaux mixtes où se croisent DS Automobiles modernes et anciennes Peugeot tissent un lien intergénérationnel qui dépasse la technique.

Pour amplifier cette culture, les curieux gagneront à confronter leurs critères d’achat avec d’autres icônes et à suivre des sélections thématiques : listes de bonnes adresses, ventes spéciales, guides de millésimes. Quelques lectures et pistes pratiques s’imposent :

• 📖 Lire et comparer : histoire des modèles Peugeot et dossiers parallèles.
• 🛒 Explorer le marché : offres de voitures classiques, ventes spéciales, enchères et granges.
• 🧑‍🔧 S’entourer : clubs actifs, professionnels spécialisés, ateliers recommandés.
• 🧭 Voir large : comparer à des profils voisins (A112, R5) pour conforter ses goûts.
• 🚀 Agir : visites, essais, expertise indépendante avant décision.

Pour conclure ce panorama, une bonne 104 ZS récompense par une authenticité rare : elle rappelle qu’un coupé léger peut offrir un maximum d’émotions avec un minimum d’artifices.

Comment distinguer rapidement une ZS2 d’une ZS « classique » ?

La ZS2 (1979) se reconnaît à sa mécanique XY 1360 de 93 ch, ses jantes Amil élargies, son spoiler à double entrée d’air et sa sellerie à bandes rouges. Beaucoup d’exemplaires ont l’option Jaeger. La série étant limitée (env. 1000), l’authenticité des pièces spécifiques et la cohérence des numéros sont déterminantes.

La boîte 5 change-t-elle vraiment la vie au volant ?

Oui. Introduite sur la ZS 72 en 1982, la BV5 n’est pas qu’un rapport d’économie : l’étagement proche de la 4 améliore la relance, la souplesse à vitesse stabilisée et la polyvalence au quotidien, sans dénaturer le caractère joueur du châssis.

Quels sont les points corrosion prioritaires à inspecter ?

Planchers, longerons, bas de caisse, pieds de porte, passages de roue et baie de pare-brise. Vérifier aussi les ancrages du train arrière. Un contrôle sur pont et un poinçonnage des zones suspectes évitent les mauvaises surprises.

Quelle valeur actuelle pour une belle ZS et une ZS2 ?

En 2025, une ZS 1124/72 propre se situe souvent entre 7 000 et 12 000 €, une ZS 80 au-dessus de 13 000 €. Une ZS2 authentifiée, complète et en bel état se valorise beaucoup plus haut, selon historique et rareté des pièces spécifiques.

Où se documenter et rencontrer des propriétaires ?

Les clubs et réseaux dédiés sont précieux : calendriers d’événements, entraide technique, petites annonces. Des ressources comme le VCCOA, le Lutetia Classic Car Club et des dossiers spécialisés en ligne facilitent les échanges et la veille.

Marcel Vialat

Journaliste automobile depuis 20 ans, ancien chroniqueur pour Auto-Rétro, passionné de mécanique et de storytelling.