Découvrez l’histoire et les performances de la peugeot 104 zs2 en 2025

Peugeot 104 ZS2 en 2025 : histoire, homologation Groupe 2 et rareté d’une lionne oubliée

La Peugeot 104 ZS2 occupe une place à part dans l’histoire des petites sportives françaises. Apparue à la fin des années 1970, elle naît d’une volonté assumée de relier la série à la compétition. Derrière une silhouette de citadine, elle cache un tempérament de rallye, hérité directement des exigences du Groupe 2 et d’un cahier des charges où la production de série n’est qu’une étape vers la spéciale chronométrée. Entre avril 1979 et janvier 1982, environ 1000 exemplaires sont fabriqués pour satisfaire l’homologation. Ce volume limité explique en partie sa rareté actuelle et l’intérêt croissant que lui portent les connaisseurs en 2025.

La généalogie remonte à la famille 104, lancée en 1972, qui fut tour à tour berline compacte et coupé trois portes. La ZS2, ultime déclinaison la plus affûtée, s’inscrit dans une époque où Peugeot, Renault et Simca s’affrontent en rallye à coups de versions catalogues prêtes à être transformées. Dans ce paysage, la 104 « routière » devient un socle solide, puis un tremplin pour l’édition ZS2 pensée comme une base de préparation d’usine. Si les projecteurs ont depuis été captés par les 205 GTI, la ZS2 a semé des graines techniques et philosophiques – poids contenu, train avant mordant, moteur rageur – qui irrigueront les sportives du lion à venir.

La période est foisonnante : la Renault 5 Alpine anime les débats, la Talbot Samba se profile, tandis que l’ADN sportif de marques comme Citroën ou DS Automobiles suit d’autres trajectoires, des rallyes aux versions routières spéciales. Sans oublier l’héritage français unique où coexistent artisanats prestigieux et ingénieries populaires : des légendes comme Bugatti ou Panhard jusqu’aux aventures plus inattendues de Ligier. La 104 ZS2 appartient à cette mosaïque, illustrant la virtuosité d’une école de la légèreté et de l’efficacité, avant l’avènement massif de l’électronique.

En 2025, les rassemblements régionaux et clubs dédiés ravivent ce patrimoine. Les historiens de la marque replacent la ZS2 au cœur d’une saga que l’on peut explorer via des dossiers complets, comme l’histoire des modèles anciens Peugeot. Les passionnés qui souhaitent approfondir la fiche et les rares évolutions de cette version peuvent consulter un portrait dédié, tel que cette icône sportive méconnue. Les récits convergent : la discrétion visuelle de la ZS2 contraste avec l’intensité de ses sensations, facteurs qui nourrissent aujourd’hui sa cote auprès des puristes.

Repères d’époque et contexte de création

Dans un paysage dominé par des sportives compactes échappées des rallyes, Peugeot imagine une 104 raccourcie, vive et expressive, puis finalise la ZS2 pour répondre à l’homologation. La base est solide, la philosophie claire : renforcer, alléger, optimiser. Les ingénieurs n’ajoutent pas des artifices mais concentrent l’effort sur ce qui fait la performance réelle. Cette logique, très « compétition-client », s’adresse à ceux qui voudront convertir l’auto pour courir en groupe national ou en course de côte. L’auto n’est pas une série limitée cosmétique ; c’est une passerelle entre la route et le chrono.

• 🚗 Objectif : offrir une base Groupe 2 crédible et exploitable.
• 🛠️ Méthode : châssis, trains roulants, freinage et moteur optimisés.
• 📉 Poids : environ 780 kg, gage d’agilité.
• 🏁 Production : environ 1000 unités pour l’homologation.
• 📚 Culture : une synthèse de l’esprit sportif français, au croisement de Peugeot, Renault, Simca et consorts.

Les anecdotes recueillies dans les clubs et ateliers rappellent à quel point la ZS2 valorise la pureté du pilotage. Cette philosophie, désormais rare, séduit ceux qui veulent « ressentir » la route. Le parcours de la 104 ZS2 prépare le terrain pour la partie technique, qui éclaire ses performances singulières.

Moteur XY 1360, châssis et freins : la technique de la Peugeot 104 ZS2 décodée

La force de la Peugeot 104 ZS2 vient d’un ensemble cohérent où moteur, châssis et freinage dialoguent sans faux-semblants. Le cœur est un quatre cylindres XY de 1360 cm³ alimenté par deux carburateurs double corps, associé à une admission spécifique. La puissance annoncée à l’époque frôle 93 ch, délivrés avec une vigueur qui surprend au regard de la cylindrée. L’élasticité est moyenne, mais la montée en régime devient exaltante dès le milieu de compte-tours. Culasse retravaillée, vilebrequin renforcé et bielles robustes participent à la fiabilité en usage soutenu.

Le châssis, issu de la 104, est redimensionné pour l’exercice sportif : suspension avant type MacPherson, arrière à bras tirés, barres antiroulis renforcées, amortisseurs retarés, géométrie affinée. La direction non assistée assure un retour d’informations immédiat ; la caisse légère encourage la précision. L’ensemble autorise un style de conduite incisif, particulièrement sur route bosselée où l’auto conserve motricité et neutralité. Les freins s’alignent sur ce registre : disques ventilés à l’avant, tambours arrière efficaces compte tenu du poids, garnitures orientées endurance.

Le choix des jantes, souvent des Gotti forgées en 13 pouces, n’est pas qu’esthétique : il aide à réduire les masses non suspendues et à encaisser les contraintes du rallye-club. Les pneumatiques de section modeste d’origine soulignent un autre principe de l’époque : le grip mécanique vient d’abord du châssis et du transfert de charges, plus que de gommes surdimensionnées.

Architectures et comparaisons utiles

À ceux qui scrutent la filiation avec les sportives ultérieures de la marque, il convient de rappeler que la ZS2 n’est pas une 205 GTI avant l’heure, mais qu’elle en partage l’obsession du rapport poids/puissance et de la réponse moteur. En d’autres termes, elle annonce un style Peugeot consistant à extraire le maximum d’un ensemble léger et sincère. Pour situer la ZS2 par rapport au reste de la famille 104, un détour par les versions précédentes est pertinent, notamment la ZS « standard » et les évolutions rares comme la ZS5 documentées dans certaines archives. Des pistes de lecture complémentaires existent, tel le coupé 104 ZS ou les curiosités listées autour de la 104 ZS5.

• ⚙️ Moteur : XY 1360 cm³, double carburateurs, vilebrequin renforcé.
• 🧭 Direction : non assistée, précision chirurgicale.
• 🛞 Roulage : jantes 13″, masses non suspendues maîtrisées.
• 🧱 Châssis : suspensions retarées, barres antiroulis solides.
• 🧯 Freinage : disques ventilés avant, endurance au-dessus de la moyenne.

Cette architecture technique explique la personnalité unique de la ZS2 : une voiture qui exige de l’engagement et rend en sensation ce qu’elle demande en implication. Les amateurs d’histoire de la marque croiseront volontiers ces éléments avec les lignes directrices exposées dans les nouveautés Peugeot en 2025, preuve que l’esprit de synthèse poids/agilité reste une valeur cardinale chez le constructeur.

Performances, sensations et chronos : la 104 ZS2 face à la route et aux rivales

Les chiffres dessinent une partie du portrait. Avec un 0 à 100 km/h autour de 10,5 s et une vitesse de pointe entre 173 et 180 km/h selon les sources et réglages, la 104 ZS2 ne joue pas la fanfaronne en ligne droite. Sa magie s’exprime surtout en virage, où sa légèreté, ses appuis sains et son train avant précis permettent de garder un rythme soutenu. La relance dès 4000 tr/min imprime un coup de fouet, la poussée se prolonge de manière constante, et la sonorité caractéristique du double corps transporte immédiatement dans l’ambiance des années rallye.

La comparaison avec la Renault 5 Alpine, la Simca Rallye 3 ou encore les petites italiennes du type Autobianchi A112 Abarth est éclairante. Sur la fiche technique, certaines concurrentes revendiquent plus de couple ou une allonge différente ; sur route sinueuse, la ZS2 compense par son équilibre et sa lecture instantanée du grip. La philosophie n’est pas d’exploser un record de banc d’essai, mais de transformer chaque mètre en ressenti. On comprend pourquoi elle avait ses supporters en course de côte amateur et en rallye régional.

Au volant : ressenti et « feedback » mécanique

La direction directe, le pédalier rapproché favorable au talon-pointe, la commande de boîte courte et ferme composent un véritable trousseau de sensations. La caisse n’étant pas aseptisée, chaque variation de revêtement remonte aux hanches du conducteur ; c’est précisément ce dialogue qui séduit les passionnés. Quand la plupart des sportives modernes filtrent tout, la ZS2 invite à travailler la trajectoire et l’équilibre aux transferts de masse.

• 🎯 Réactivité : réponse immédiate à la remise des gaz.
• 🧊 Endurance : refroidissement dimensionné pour tenir l’allure.
• 🧪 Feedback : retour d’informations sans filtre, style « école de pilotage ».
• 🧭 Précision : train avant mordant, placement au millimètre.
• 🎶 Sonorité : double corps au timbre inimitable, surtout à mi-régime.

Pour contextualiser cette famille de petites sportives, des ressources utiles existent, comme une présentation élégante de la citadine italienne sur l’Autobianchi A112 ou un retour d’expérience technique dans cet avis sur ses performances. En France, l’écosystème des petites bombes a bénéficié d’une compétition interne féconde, entre Peugeot, Renault et Simca, avec des passerelles historiques allant jusqu’aux programmes de Citroën et des clins d’œil à d’autres chapitres de la culture auto tricolore, de Panhard à Ligier.

Ce socle de performances et de sensations conditionne ensuite les réflexes d’entretien et de restauration. Car pour préserver ces qualités, un suivi attentif s’impose, surtout sur une auto qui a souvent roulé fort et longtemps.

Entretien, restauration et pièces : faire vivre une Peugeot 104 ZS2 aujourd’hui

Préserver une 104 ZS2 impose d’accepter son caractère : une mécanique pointue, une caisse sensible à la corrosion et des pièces spécifiques parfois rares. La clé est la régularité. Une huile minérale adaptée (type 15W50/20W50) et des vidanges rapprochées (tous les 5000 à 7000 km) prolongent la santé du bloc XY. Les carburateurs double corps doivent être synchronisés avec méthode ; un refroidissement propre et un calorstat sain évitent les emballements thermiques. Les flexibles de frein et d’essence, parfois anciens, méritent une vigilance accrue.

Du côté de la carrosserie, les zones à risque sont connues : bas de caisse, passages de roue arrière, planchers et points de fixation. Un traitement préventif sérieux (décapage, phosphatant, cire corps creux) change la vie d’une ZS2. Les ateliers spécialisés recommandent de préserver toutes les pièces estampillées spécifiques (pipe d’admission, éléments d’ailes, horlogerie Jaeger, jantes Gotti), même fatiguées, en attendant une restauration fidèle. L’Atelier Lemaire, à titre d’exemple fictif, a bâti sa réputation en documentant chaque étape afin d’authentifier l’auto devant un expert ou lors d’une vente.

Où trouver les bonnes pièces et de la documentation fiable

Pour dénicher les éléments introuvables, la stratégie combine clubs, bourses, refabrications sérieuses et veille régulière sur les annonces. Les plateformes spécialisées en anciennes regroupent souvent des vendeurs connaisseurs et des conseils utiles. On citera, pour inspiration, des rubriques comme les offres classiques et des lieux de chine comme les trésors de grange aux enchères. La curiosité se nourrit aussi d’horizons voisins : un article patrimonial sur les joyaux automobiles vintage éclaire la méthode de sélection, tandis que la filière Simca en collection rappelle l’importance de croiser les sources pour valider une provenance.

• 🧰 Checklist entretien : vidange + filtre, bougies adaptées, synchro carburateurs.
• 🧊 Refroidissement : radiateur propre, calorstat efficace, purge régulière.
• 🛞 Liaisons au sol : pression contrôlée, silentblocs et amortisseurs suivis.
• 🧪 Électricité : faisceau sain, connexions protégées, alternateur calibré.
• 🧱 Carrosserie : anticorrosion intégral, joints neufs, étanchéité soignée.

Les collectionneurs qui s’intéressent à l’univers Peugeot dans son ensemble pourront apprécier des parallèles avec d’autres modèles, comme le reportage sur le 504 Coupé, ou, plus transversal, un guide de maintenance d’une sportive plus récente pour comparer les approches, tel l’entretien d’une TT RS ancienne. La spécificité ZS2 demeure un cap : authenticité, pièces d’époque et réglages méthodiques. Pour les opportunités d’achat, reste enfin à surveiller les calendriers 2026 des ventes de collection, souvent annoncés de longue date.

Un mot, enfin, sur la communauté : la pédagogie des clubs, l’entraide en ligne et la documentation patiemment collectée font gagner un temps précieux. Cette richesse collective explique en partie la bonne tenue des 104 ZS2 encore en circulation.

Cotation, marché et culture populaire : pourquoi la 104 ZS2 séduit encore en 2025

La valeur d’une 104 ZS2 restaurée selon l’état concours peut atteindre des montants élevés – couramment cités autour de 25 000 € pour un exemplaire parfait – avec une progression sensible ces dernières années. Le marché reste toutefois contrasté : les autos « dans leur jus » avec historique crédible attirent des amateurs prêts à financer une restauration méticuleuse. La rareté intrinsèque, combinée à l’aura du Groupe 2, soutient durablement la demande. Une vigilance s’impose : certains éléments spécifiques étant difficiles à retrouver, l’expertise indépendante est fortement conseillée avant achat.

Dans les évènements, la ZS2 incarne une école de pilotage à l’ancienne, appréciée des spectateurs comme des commissaires. Les rassemblements évoquent la grande histoire française de la petite sportive, ouverte à toutes les chapelles : on croise des lignes Alpine, des initiatives Citroën et des souvenirs Talbot et Simca, le tout dans une atmosphère où les noms mythiques – de Panhard à Bugatti – nourrissent les conversations. Dans cette sociabilité, la 104 ZS2 joue la carte de la sincérité : pas de clinquant, mais une expérience brute qui fédère.

Ressources, annonces et repères pour acheter en connaissance

Pour se documenter, les amateurs privilégient les dossiers maison et les retours d’expérience détaillés. Plusieurs portails de culture « vintage » proposent des parcours thématiques et des sélections d’annonces, à l’image de ce panorama de clubs et d’anciennes ou de la page dédiée à la 104 ZS2 en tant qu’icône. Une veille régulière sur les annonces cataloguées « Peugeot » aide à se positionner rapidement sur une base saine ; la lecture en parallèle d’autres monographies, comme le fil consacré à Marcellini et ses trouvailles, donne des idées pour évaluer patine et authenticité.

• 📈 Rareté : environ 1000 exemplaires produits, survivants incertains.
• 🧾 Dossier : factures, photos, carnet, correspondance de club.
• 🧭 Essai : direction, freinage, relance, température stable.
• 🧰 Audit : corrosion structurelle, références de pièces ZS2.
• 🧪 Authenticité : codes, détails d’accastillage, instrumentation.

Pour garder le fil de l’actualité et des opportunités, les rubriques d’annonces et dossiers comme celles dédiées aux classiques à vendre sont de bons points d’entrée. La transversalité culturelle – comparer la ZS2 à d’autres lionnes ou à ses cousines – nourrit une démarche éclairée, comme le livret sur l’histoire des Peugeot anciennes. Cette approche globale aide à comprendre pourquoi la 104 ZS2 demeure un sésame pour qui cherche un plaisir mécanique direct et transmissible.

La 104 ZS2 dans l’écosystème des sportives françaises : héritages, passerelles et transmission

La place de la 104 ZS2 dépasse sa fiche technique. Elle raconte un moment où l’industrie française a misé sur la légèreté, la frugalité et la science des trains roulants pour gagner des secondes. Chez Peugeot, cette tradition irrigue d’autres modèles et inspire les décennies suivantes. Sans la réduire à un ancêtre, on peut dire que son équilibre a préparé les consciences ; plus tard, l’engouement pour la 205 GTI ou les petites lionnes nerveuses évoluera avec les attentes du public. En 2025, l’actualité du constructeur reste attentive à cette fibre passion, comme le montrent les axes évoqués dans les nouveautés Peugeot.

L’écosystème des sportives françaises est un réseau vivant. À côté des lignes sportives de Renault, des excentricités brillantes de Citroën ou des signatures de DS Automobiles, la ZS2 incarne une radicalité accessible. Elle dialogue avec les Talbot et Simca de la grande époque, mais aussi avec une culture populaire qui traverse les générations. Les meetings mêlent souvent des plateaux variés, où l’on aperçoit une Autobianchi nerveuse garée près d’une Alpine, ou, plus surprenant, une Ligier de collection attirant l’œil d’un public curieux. Cette transversalité renforce la valeur de transmission : techniques, anecdotes, tours de main.

Un fil conducteur : de l’atelier à la spéciale

Le récit de la « 104 de Paul », personnage témoin, illustre ce continuum. Achétée incomplète dans une grange alsacienne, elle passe un an dans un atelier où chaque pièce est inventoriée, révisée, parfois refabriquée. Le premier roulage sur une petite route jurassienne révèle une voiture exigeante et vibrante. Quelques semaines plus tard, une montée historique met tout le monde d’accord : la ZS2 ne court pas après le chrono brut, elle cultive l’allure et la précision. Au parc fermé, les discussions comparent réglages de carbus, dureté d’amortisseur, pression des pneus ; les regards se tournent vers les documents patiemment réunis, à l’image de ce dossier de référence souvent brandi pour valider une configuration.

• 🏁 Culture : rallye régional, courses de côte, montées historiques.
• 📚 Transmission : carnets d’époque, archives privées, fiches d’homologation.
• 🧑‍🔧 Méthode : réglages, contrôle du jeu, alignements méticuleux.
• 🧩 Communauté : clubs multi-marques, passerelles Peugeot/Renault/Simca.
• 🎞️ Mémoire : photos, vidéos, récits de pilotes amateurs.

Cette ligne de force – compréhension technique, entraide et rigueur – assure à la ZS2 une longévité enthousiasmante. Pour rester dans le bain, certains consultent des pages structurantes comme les offres de voitures classiques ou, plus spécifiquement côté lion, les archives modèles Peugeot. Le paysage est riche ; la ZS2 y garde une couleur unique, à cheval entre route et spéciale.

Quelle est la production exacte de la Peugeot 104 ZS2 et pourquoi est-elle rare ?

La ZS2 a été produite à environ 1000 exemplaires entre 1979 et 1982 pour satisfaire l’homologation Groupe 2. Ce volume restreint, cumulé à une utilisation souvent sportive, explique la rareté des survivantes en très bon état.

Quelles performances peut-on attendre d’une ZS2 en ordre de marche ?

Un 0 à 100 km/h aux alentours de 10,5 s et une vitesse de pointe de 173 à 180 km/h selon l’état et les réglages. L’intérêt principal vient toutefois des reprises en virage, du châssis précis et d’un excellent rapport poids/puissance.

Quels sont les points sensibles à inspecter avant achat ?

La corrosion structurelle (bas de caisse, passages de roue, planchers), l’authenticité des pièces spécifiques (admission, instrumentation, jantes), l’état du refroidissement et des freins. Un essai prolongé permet de juger stabilité thermique et freinage.

Où trouver des pièces et de la documentation fiable pour une restauration ?

Clubs et bourses spécialisés, refabrications sérieuses, veille active sur les annonces. Des portails dédiés aux anciennes et des dossiers de référence orientent utilement, avec l’appui d’ateliers connaissant bien la 104 ZS2.

La 104 ZS2 est-elle une bonne base pour rouler en historique ?

Oui, si l’auto est saine et correctement préparée. Son châssis vif, son freinage endurant et son moteur XY robuste en usage suivi en font une excellente base pour montées historiques, régularité et rallyes VH.

Marcel Vialat

Journaliste automobile depuis 20 ans, ancien chroniqueur pour Auto-Rétro, passionné de mécanique et de storytelling.