Restauration
Panhard 24ct : l’histoire d’une icône automobile française en 2025
Panhard 24 ct, une icône française entre audace industrielle et héritage vivant
Dans l’univers de l’automobile de collection, la Panhard 24 ct occupe une place à part. Ce coupé élégant, produit entre 1964 et 1967, symbolise à la fois l’audace technologique de la doyenne des marques françaises et la fin d’une histoire industrielle amorcée dès 1890. En 2025, cette voiture demeure une icône discrète mais essentielle du patrimoine roulant, saluée pour sa ligne tendue, ses solutions mécaniques ingénieuses et sa capacité à surprendre bien au-delà de sa modeste cylindrée. Contrairement au récit souvent plaqué des sportives transalpines ou américaines, la 24 ct a été pensée comme une création résolument française, ancrée dans les réalités des routes nationales, de l’économie d’usage et d’une tenue de route exemplaire.
La naissance du projet 24 répond à un double impératif: moderniser l’image de Panhard et capitaliser sur un génie maison, celui du bicylindre à plat refroidi par air. Le design épuré, la verrière de phares, la monocoque soignée et la position de conduite ergonomique incarnent un progrès silencieux. À l’époque, l’idée n’était pas de défier les bolides les plus puissants, mais d’optimiser chaque watt de puissance et chaque kilo de masse pour offrir une efficacité tangible au quotidien, sur départementales comme en ville. L’élégance de sa silhouette masque une approche quasi-ingénieuriale du compromis: aérodynamisme travaillé, légèreté, freinage ventilé à l’avant et précision directionnelle.
La gamme 24 comprenait plusieurs déclinaisons, dont les très remarquées CT et BT. La 24 CT incarnait le coupé “plus court et plus vif”, tandis que la BT étirait l’empattement pour davantage d’habitabilité. Cette diversité répondait à des usages pluriels: de la promenade dominicale sur route vallonnée aux trajets quotidiens, en passant par quelques escapades sur circuit club. Aujourd’hui, ce spectre d’aptitudes explique l’engouement des amateurs, toujours sensibles à la rareté contrôlée d’un modèle produit en petites séries et devenu, avec le temps, un véritable marqueur de style.
Un fil rouge guide la communauté des possesseurs: rouler souvent, bien entretenir et transmettre. La rareté des pièces n’est pas une fatalité; les clubs, spécialistes et refabrications ont structuré une chaîne de solidarité qui permet à la 24 ct de continuer à rouler loin. Et quand il s’agit de formalités, les propriétaires s’informent désormais sur la vignette de collection et ses conditions, utile pour concilier mobilité et respect des zones environnementales, dans un esprit responsable.
Les repères essentiels de la Panhard 24
- 🚗 Design aérodynamique avec verrière de phares et ligne tendue.
- 🔧 Bicylindre à plat 848 cm³ refroidi par air: caractère unique et sobriété.
- 🛡️ Monocoque soignée et finitions élégantes pour un coupé classique.
- 🏁 Tradition Panhard en rallye: efficacité plus que puissance.
- 🧭 Patrimoine français vivant, soutenu par clubs et spécialistes.
- 📄 ct: mentionnée ici comme abréviation courante, mais 24 CT reste l’appellation historique.
| Version 🌟 | Période ⏳ | Carrosserie 🚘 | Caractère 🎯 | Public visé 👥 |
|---|---|---|---|---|
| 24 CT | 1964-1967 | Coupé court | Agile, nerveuse 🐅 | Amateurs de roulage et rallyes réguliers |
| 24 BT | 1964-1967 | Coupé long | Grand tourisme 🌄 | Couples, voyages, confort |
| 24 C | 1963-1965 | Entrée de gamme | Simplicité ✅ | Accès à l’univers Panhard |
| 24 B | 1963-1965 | Version de base | Économique 💶 | Usage quotidien de l’époque |
Cette première lecture pose un jalon: la 24 ct a été conçue pour durer, et c’est précisément ce que confirme le regard porté en 2025 par la communauté des passionnés.

Design, moteur et comportement: le coupé Panhard 24 CT, l’équilibre mécanique au service du réel
Regarder la Panhard 24 CT, c’est comprendre ce qui distingue une icône d’une simple curiosité. Sa ligne est fonctionnelle avant d’être spectaculaire. La verrière de phares réduit les perturbations, le profil de toit limite les turbulences et le dessin du pare-boue arrière stabilise la traînée. Rien n’est gratuit. Sous la carrosserie, le bicylindre à plat de 848 cm³ délivre environ 50 ch, une valeur modeste sur le papier, mais employée avec une frugalité exemplaire grâce à un poids contenu et une boîte bien étagée. Les freins à disque à l’avant et une direction précise achèvent de donner à la 24 CT ce toucher de route si singulier: une efficacité apprise sur de petites routes plutôt que sur de longues lignes droites.
L’architecture mécanique reflète une époque où l’ingénieur cherchait d’abord des solutions cohérentes: refroidissement par air pour limiter la complexité, pièces allégées pour réduire l’inertie, accessibilité pour l’entretien courant. Cette logique se ressent encore aujourd’hui dans la facilité avec laquelle on règle l’allumage, on contrôle le jeu aux culbuteurs ou on purge les freins. La 24 ct n’exige pas d’outillage ésotérique, mais une méthode et une rigueur régulière.
Architecture et ressenti de conduite
Le bicylindre à plat, en plus de sa sonorité typée, génère peu de vibrations parasites lorsqu’il est correctement calé. L’équilibre du châssis, aidé par la légèreté, permet une mise sur l’angle progressive et lisible. En virage serré, la voiture prévient avant de décrocher et accepte une conduite coulée rapide, presque « d’école ». Sur chaussée humide, l’adhérence reste honorable à condition d’adopter des pneus adaptés et une pression bien ajustée. Pourquoi chercher davantage de chevaux quand on peut gagner en maîtrise et en confiance?
- 🧠 Ergonomie: instrumentation claire, sièges confortables, visibilité soignée.
- 🌀 Aérodynamisme: verrière de phares, lignes tendues, trainée contenue.
- 🛞 Comportement: vire la où l’on regarde, réactions prévisibles.
- 🧰 Entretien: périodicité simple, pièces accessibles avec méthode.
- 🏷️ ct utilisé dans les échanges courants, mais l’orthographe officielle reste 24 CT.
| Caractéristique 🔍 | Donnée technique 📐 | Impact sur route 🛣️ |
|---|---|---|
| Moteur | Flat-twin 848 cm³ | Souplesse, sobriété 👍 |
| Puissance | ~50 ch | Suffisant et exploitable ⚖️ |
| Freins | Disques AV, tambours AR | Endurance correcte 🛑 |
| Transmission | Manuelle 4 rapports | Étalonnage pertinent ⚙️ |
| Masse | Contenue pour la catégorie | Agilité au bénéfice du plaisir 🏁 |
Pour ceux qui croisent les influences entre générations de sportives légères, comparer la philosophie de la 24 CT à celle de compactes nerveuses des années 70/80 fait sens. Le lien culturel est vif quand on pense à des modèles plus récents comme le Peugeot 104 coupé ZS2, autre manière française de tirer le meilleur d’un gabarit contenu et d’un châssis affûté, ou encore à certains dérivés comme le très vif coupé 104 ZS3.
Cette base technique expliquerait plus tard le sérieux des prestations en rallye, sujet qui mérite d’être détaillé tant il a façonné la légende.
Rallyes 1964-1966: la petite Panhard qui déjoue les pronostics
La Panhard 24 CT n’a jamais été pensée comme une bête de compétition. Pourtant, l’esprit maison, nourri par la tradition en rallye, l’a propulsée dans quelques-unes des épreuves les plus exigeantes des années 60. Les premières traces remontent à 1964 avec le rallye Mistral et le Tour Auto. Mais le déclic spectaculaire survient au Tour de Corse lorsque, par un concours de circonstances (DS21 en attente d’homologation), le service compétition Citroën dirigé par René Cotton engage trois 24 CT de série. Les pronostics sont sévères; le terrain, impitoyable. Et pourtant, la « petite PL » s’invite à la table des grands.
À l’arrivée, c’est la stupeur: 11e au général, 6e en Tourisme et victoire de classe jusqu’à 850 cm³ pour l’équipage Jean-Claude Ogier / Lucette Pointet. Sur 82 partants, seuls 18 franchissent la ligne — un rappel limpide de la robustesse réelle de la 24 ct. La scène reste gravée: une 24 CT blanche, bondissant de virage en virage, avalant 18 252 virages à environ 60 km/h de moyenne. Les autres 24 engagées connaissent moins de réussite: Verrier/Pasquier finissent hors délai après une canalisation de frein rompue, tandis que Lelong abandonne sur éclatement d’embrayage. Cette prestation déclenche une dynamique: René Cotton ne veut pas s’arrêter là et officialise la présence de la 24 en rallye.
1966, l’année référence
Trois semaines plus tard, le Critérium des Cévennes impose la neige. Ogier/Pointet dominent leur classe, mettant à distance Saab et 1093. Les rallyes s’enchaînent: Routes du Nord dans la brume, avec une crevaison survenue au pire moment mais maîtrisée avec calme; Lyon-Charbonnières-Stuttgart-Solitude sous la neige, où la 24 CT se classe 5e en voitures de série et 10e au scratch. Puis Rallye de l’Ouest avec victoire de classe 850 et victoire à l’indice malgré une opposition relevée, dont une Fiat 850 très « Abarthisée » menée par Buchet.
En mai, au Rallye de Lorraine, Ogier/Pointet signent une performance fondatrice: tête de catégorie, victoire à l’indice en Tourisme de série et victoire générale devant des machines autrement plus puissantes (Mustang, Cortina-Lotus, Alfa GTA, R8 Gordini, BMW 1800 Ti). Au scratch général, 7e, avec une cerise sur le gâteau: la victoire absolue sur la route des Crêtes (21 km). Au Rallye de Genève, sur un périple de 1 850 km alpins, la 24 CT d’Ogier associée à son frère Bernard remporte la classe jusqu’à 1000 cm³ et décroche la 3e place au général, tandis que Lucette Pointet et Jacqueline Fougeray signent la Coupe des Dames et la 11e place au général. La saison se conclut au Mont-Blanc par une ultime victoire de classe avec Guy Verrier, malgré un choc avec un rocher. Bilan: 9 engagements officiels, 9 victoires de classe, la démonstration est complète.
- 🏆 Tour de Corse: 11e général, victoire de classe — l’acte fondateur.
- ❄️ Cévennes: domination en neige, régularité impeccable.
- 🌫️ Routes du Nord: crevaison gérée, victoire de classe.
- 🏔️ Lyon-Charbonnières: 5e de série, 10e scratch.
- 🥇 Lorraine: victoire à l’indice et au général des Tourisme de série.
- ⛰️ Genève: 3e au général, Coupe des Dames pour Pointet/Fougeray.
| Épreuve 🏁 | Année 📅 | Classement 🥇 | Fait marquant ✨ |
|---|---|---|---|
| Tour de Corse | 1964 | 11e général, 1re de classe | Seuls 18/82 finissent 😮 |
| Cévennes | 1966 | Victoire de classe | Neige, rythme soutenu ❄️ |
| Routes du Nord | 1966 | Victoire de classe | Crevaison maîtrisée 🛞 |
| Lorraine | 1966 | Victoire à l’indice + général | Devant Mustang et GTA 🚀 |
| Genève | 1966 | 3e général | Coupe des Dames 🎀 |
Les amateurs ne sont pas en reste: Despointes remporte le Rallye du Pétrole en catégorie scratch/GT national avec une 24 CT de série. Aux 84 Heures du Nürburgring, Pierrat-Mermond-Defaud terminent 9e du général (268 tours) et 4e en régularité. Preuve ultime: quand une voiture est bien pensée, elle fait beaucoup avec peu.

Restauration, entretien et usage en 2025: préserver une icône sans la figer
Entretenir une Panhard 24 CT en 2025, c’est conjuguer respect de l’origine et pragmatisme. La mécanique, simple et lisible, se prête à des opérations régulières: niveaux, allumage, carburation, freinage. Le plus précieux reste la méthode: mieux vaut des interventions modestes mais fréquentes qu’une grande révision tardive. Côté légalité et circulation, beaucoup de propriétaires optent pour les dispositifs dédiés aux véhicules anciens: se documenter sur la vignette collection pour voitures anciennes aide à anticiper trajets urbains et événements.
La chaîne de pièces de rechange s’est professionnalisée: refabrications de qualité, stocks chez des spécialistes, ressources partagées par clubs. Reste l’éternel sujet des pièces rares. Plutôt que d’attendre le « miracle », les communautés orchestrent des groupements de commande. La courroie, les joints et les éléments de freinage sont changés préventivement. La carburation est réglée avec précision pour éviter la surconsommation et l’encrassement. Sur le plan budgétaire, il existe un large éventail: une 24 CT à reprendre peut se trouver aux environs de 10 000 €, une auto restaurée et documentée dépasse volontiers 30 000 € selon l’état et l’historique.
Plan d’entretien réaliste
- 🛢️ Chaque mois: niveaux d’huile et de liquide de frein; contrôle visuel des durites.
- 🔩 Chaque année: vidange, filtre, réglage allumage, purge de freins.
- 🧪 Tous les 2-3 ans: contrôle réservoir/ligne d’essence, silentblocs, amortisseurs.
- 🔧 Tous les 5 ans: révision moteur/boîte selon usage, faisceau électrique.
- 📚 Documentation: privilégier les manuels d’époque et les retours d’atelier.
| Opération 🧰 | Périodicité ⏱️ | Difficulté 🧗 | Coût estimatif 💶 |
|---|---|---|---|
| Vidange + filtre | 12 mois | Facile 🙂 | Bas à moyen |
| Réglage allumage | 12 mois | Moyen 🧩 | Bas |
| Purge freins | 12 mois | Moyen ⚠️ | Moyen |
| Contrôle culbuteurs | 12-24 mois | Moyen 🔎 | Bas |
| Révision carburateur | 24-36 mois | Élevé 🧪 | Moyen à haut |
Pour circuler sereinement et participer à des événements, plusieurs sources apportent des repères. Outre les clubs, des comparaisons avec des modèles plus récents aident à calibrer attentes et sensations. À titre d’exemple, les esprits « GTI à la française » s’épanouissent aussi sur des compacts nerveux des années 70/80 comme le 104 coupé ZS2 ou le Peugeot 104 ZS3; une bonne façon d’élargir la culture mécanique tout en appréciant la différence de philosophie entre un bicylindre Panhard et un quatre-cylindres moderne pour l’époque.
En somme, la 24 ct roule mieux quand elle roule souvent. Une mécanique qui s’endort se grippe; une mécanique qui vit se bonifie.
Une culture vivante: circuits historiques, clubs et transmissions intergénérationnelles
La 24 CT a connu un second souffle avec l’essor des compétitions historiques en France, notamment dès la fin des années 80 et au début des 90. Les Coupes de l’Âge d’Or à Montlhéry, orchestrées par l’ASAVE, ont permis à des Panhard préparées « raisonnablement » de retrouver la piste sans dénaturer l’esprit d’origine. Les recettes techniques restaient mesurées: pipe CD, deux double-corps, barre stabilisatrice, suspension rabaissée, parfois un 954 cm³. Ce package, même limité, suffit à tirer parti d’un châssis sain. Sur plusieurs saisons, des 24 CT ont cumulé des victoires de classe (moins de 1000 cm³), prouvant qu’une préparation intelligente vaut mieux qu’une surenchère coûteuse.
Ce renouveau ne se limite pas à la performance. Il touche à une culture faite de partage: on forme des équipages familiaux, on emmène des jeunes sur les paddocks, on compare ses notes d’atelier, on refait le monde autour d’un carburateur démonté. Dans les rassemblements, la 24 ct intrigue: « C’est quoi ce bruit si rond ? » « Pourquoi un bicylindre ? » La pédagogie est simple: la 24 CT capitalise sur la légèreté, l’aéro et la frugalité, bien avant que la sobriété énergétique ne devienne un thème central. Cette valeur, en 2025, résonne fortement.
Événements et inspirations pour 2025
Les amateurs retrouvent la 24 CT dans les rallyes de régularité, les montées historiques, ou des journées circuit orientées vintage. Le format est accessible, la convivialité au cœur. Pour nourrir la comparaison, il est intéressant d’alterner entre des autos au tempérament voisin, voire plus modernes: passer d’une Panhard à un petit coupé nerveux type coupé 104 ZS3 ou à une version plus rare comme la ZS2 éclaire sur la notion d’efficacité: couple, régime, masse, direction. Chacune raconte un pan du patrimoine français.
- 🎟️ Montlhéry – Journées historiques: roulage fluide, ambiance atelier à ciel ouvert.
- ⏱️ Régularité: parfait pour exploiter le châssis sans abuser de la mécanique.
- 🧑🏫 Clubs & forums: archives, refabrications, conseils d’alignement.
- 📄 Cadre réglementaire: vérifier la vignette collection et les usages selon les zones.
- 🔗 Transmissions: marier voitures d’époques différentes pour apprendre par contraste.
| Modèle 🤝 | Esprit 🚦 | Moteur 🧩 | Sensations 🎛️ |
|---|---|---|---|
| Panhard 24 CT | Classique, finesse 🇫🇷 | Bicylindre 848/954 | Lecture de route, inertie faible 🧠 |
| Peugeot 104 ZS2 | Youngtimer sportif | 4-cylindres nerveux | Allonge, motricité 🏎️ |
| Peugeot 104 ZS3 | Nervosité urbaine | 4-cylindres vif | Réactivité, compacité 🔧 |
L’essentiel tient dans une conviction: la culture classique se nourrit autant de rencontres que de mécanique. Panhard a légué un art de l’efficacité; il revient aux passionnés d’en faire un art de vivre.
Acheter, documenter et valoriser une Panhard 24 CT aujourd’hui
Acquérir une Panhard 24 CT en 2025 suppose de réunir des critères techniques et humains. Il ne s’agit pas seulement d’un état mécanique, mais d’une histoire traçable, d’un dossier de factures, d’une cohérence de teintes et d’ajustements. Les points à inspecter en priorité: qualité de la coque, alignement des ouvrants, état du faisceau, freins avant, carburateur(s), étanchéité moteur/boîte. La documentation est une valeur en soi. Un propriétaire qui a consigné ses réglages, ses couples de serrage et ses trajets significatifs rassure et transmet.
Sur le marché, la hiérarchie est claire: un bel exemplaire d’origine, bien conservé, rivalise en cote avec une restauration trop brillante mais approximative. Dans l’usage, privilégier des roulages réguliers évite l’encrassement. Quelques améliorations réversibles — échappement de qualité, pneus conformes avec un bon indice de charge, silentblocs sains — renforcent la fiabilité sans dénaturer. Pour les questions de circulation, les informations liées au statut de collection et à la carte grise spécifique se retrouvent facilement; mieux vaut vérifier les règles locales via des sources actualisées comme ce guide pratique sur la vignette de collection et la circulation.
Checklist d’achat et de valorisation
- 🧾 Dossier: factures, photos, correspondances d’époque, carnet d’entretien.
- 🧲 Structure: présence de corrosion, points sensibles de la monocoque.
- 🧪 Moteur: compression, bruit au ralenti, stabilité à chaud.
- 🛑 Freins: disques avant, durites, équilibre au freinage.
- 🧭 Essai: cap, retour d’effort au volant, cohérence trains/ressorts.
- 🔗 Références croisées: inspirations et contrepoints modernes comme Peugeot 104 coupé ZS2 ou 104 ZS3 pour situer les sensations.
| Critère 🔎 | À vérifier ✅ | Indice de valeur 💡 |
|---|---|---|
| Originalité | Teinte, sellerie, pièces d’époque | Élevée si cohérente 🌟 |
| Authenticité | Historique, propriétaires, plaques | Renforce la confiance 🤝 |
| Fiabilité | Entretien documenté, démarrage à froid | Gage d’usage serein 🧘 |
| Réversibilité | Modifs sages et démontables | Préserve la cote 🔁 |
| Patrimoine | Participation à des événements | Valeur culturelle 🎖️ |
L’achat le plus pertinent est celui qui raconte une histoire crédible et qui vous donne envie de rouler souvent. C’est là que la 24 ct prend tout son sens: un équilibre mécanique à partager, pas à enfermer.
Quelle est la différence entre 24 CT et 24 BT ?
La 24 CT est le coupé court, plus agile et ramassé, pensé pour l’efficacité et la vivacité. La 24 BT dispose d’un empattement plus long, offrant davantage d’habitabilité et une vocation grand tourisme. Les deux partagent l’ADN Panhard et la qualité de tenue de route.
La Panhard 24 CT est-elle adaptée à la compétition aujourd’hui ?
Elle n’a jamais été conçue comme une pure sportive, mais son châssis sain et sa légèreté en font une excellente base pour la régularité, les montées historiques et les journées circuit vintage. Les préparations sages (carburation, suspension, freinage) suffisent à offrir du plaisir en sécurité.
Quelles sont les opérations d’entretien prioritaires ?
Vidange annuelle, réglage de l’allumage, purge des freins, contrôle culbuteurs et surveillance des durites. Une carburation propre et un faisceau électrique en bon état garantissent démarrages fiables et roulage serein.
Quel budget prévoir pour l’achat d’une 24 CT ?
Selon l’état, comptez environ 10 000 € pour une base à reprendre et plus de 30 000 € pour un bel exemplaire restauré et documenté. L’historique, l’originalité et les travaux récents influencent fortement la valeur.
Peut-on rouler en ville avec une Panhard 24 CT en 2025 ?
Oui, sous conditions locales. Le statut de véhicule de collection et la vignette dédiée peuvent faciliter la circulation selon les zones. Il est recommandé de consulter un guide à jour sur la vignette collection et les règles applicables.
Théo adore expliquer simplement des choses compliquées. Quand il ne retape pas une Golf GTI, il écrit pour transmettre ses astuces avec clarté. Il aime faire comprendre le « pourquoi du comment », sans jargon, avec passion et précision.
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Jean Paul
11 novembre 2025 at 14h06
La ligne épurée de la Panhard 24 CT est vraiment iconique !
Sébastien Falro
11 novembre 2025 at 17h25
J’adore la Panhard 24 CT, un bijou mécanique!