Essais
Jaguar xjr : performances, histoire et avis sur la berline sportive de luxe
Jaguar XJR : performances supercharged et sensations authentiques sur route
Dans l’univers des berlines sportives de luxe, la Jaguar XJR cristallise une vision très britannique de la vitesse et du raffinement. Deux générations concentrent l’essentiel de sa légende récente : la X308 (1997-2002) et la X350 (2003-2007). L’une, en acier, respire le rock’n’roll des années 90 avec son V8 4.0 suralimenté; l’autre inaugure l’aluminium, la suspension pneumatique et un V8 4.2 compressé d’une onctuosité rare. Sur autoroute déserte au petit matin, une XJR murmure plus qu’elle n’explose, puis libère une poussée continue qui rend les secondes élastiques. L’ambiance évoque plus un jet d’affaires qu’un avion de chasse, avec cette élégance feutrée qui a fait la réputation de la marque de Coventry.
La mécanique raconte cette dualité. Côté X308, le V8 AJ26/27 de 363 à 375 ch (505 à 525 Nm) couplé à la BVA Mercedes à 5 rapports peut démarrer en seconde s’il n’est pas en mode Sport, puis délivrer un élan très vivant à partir de 2 000 tr/min. Côté X350, la noblesse technique s’affirme avec l’AJ33S 4.2 Supercharged de 405 ch et 553 Nm accroché à une ZF 6 rapports plus fine dans ses choix. Les chiffres officiels annonçaient un 0-100 km/h en 5,3 s pour la X350 ; dans la vraie vie, entre adhérence moderne, réponse de boîte et style de conduite, beaucoup mesurent plutôt entre 6 et 7 secondes. L’essentiel n’est pas là : la force de la XJR vient de sa reprise souveraine, de 80 à 180 km/h, où le compresseur Eaton chante et l’aiguille bondit sans drame inutile.
Une scène revient souvent lors des rassemblements : un propriétaire de X350 avance posément, désactive l’ESP en une pression, enclenche le mode Sport et laisse s’installer la pression de suralimentation entre 3 000 et 6 000 tr/min. La Jaguar enroule, l’arrière chatouille, mais sans différentiel à glissement limité d’origine, la motricité exige un pied droit fin. Cette absence d’autobloquant fait débat, surtout face à certaines rivales germaniques qui n’hésitaient pas à l’offrir sur leurs versions musclées. Cela n’empêche pas la XJR de rester délicieuse à mener vite sur le filet de gaz.
Pour situer cette philosophie, il est utile de convoquer des références. La BMW M5 E39 flirte davantage avec l’instantané et la précision clinique, la Mercedes-Benz E55 AMG souffle sa cavalerie avec une forme de sérénité bulldozer, tandis que Audi cultive l’efficacité totale avec quattro. La Jaguar, elle, fait vibrer l’âme : direction un peu légère autour du point milieu, roulis maîtrisé mais présent, et cette douceur de suspension qui avale les bosses comme un tapis persan. Pour comprendre le socle historique qui a mené à ces choix de caractère, un détour par l’histoire de la Jaguar XJ40 s’impose.
Points clés à retenir pour les performances XJR
- ⚡️ V8 compressés AJ-V8: 4.0 (X308) et 4.2 (X350) pour une poussée continue et sonore maîtrisée.
- 🕹️ Boîtes auto: Mercedes 5G sur X308, ZF 6HP sur X350, avec un mode manuel via J-gate intuitif.
- 🛞 Motricité: ESP totalement déconnectable, mais pas de différentiel à glissement limité d’origine.
- 🚀 0-100 km/h: réel souvent entre 6,2 et 7,0 s selon génération, pneus et méthode de départ.
- 🎼 Signature sonore: compresseur Eaton M112 qui « siffle » et sculpte l’accélération.
- 🛣️ Philosophie: plus « grand tourisme » que « track day », pensée pour l’autoroute rapide.
| Version 🔧 | Puissance ⚡️ | Couple 💪 | Boîte ⚙️ | 0-100 km/h ⏱️ | Caractère 🎭 |
|---|---|---|---|---|---|
| XJR X308 (1997-2002) | 363-375 ch | 505-525 Nm | Auto 5G Mercedes | 6,2 s mesuré | Rock’n’roll, nerveuse, incisive |
| XJR X350 (2003-2007) | 405 ch | 553 Nm | Auto 6G ZF | 5,3 s officiel (6-7 s réel) | Jet privé, fluide, imperturbable |
Ce qui distingue surtout la XJR, c’est la manière : une berline qui préfère la grâce à la brutalité, et qui transforme chaque trajet en expérience sensorielle durable.

De 1968 à l’ère électrique : histoire d’une lignée XJ et naissance des versions R
La saga XJ commence en 1968 avec la Série I, pensée pour unifier la gamme Jaguar. La suspension arrière indépendante (IRS) rapproche alors la berline des sportives de la maison, à commencer par l’E-Type. La Série II puis la Série III raffinera la formule, tandis que la XJ12 apportera le prestige d’un V12 dans une carrosserie de limousine. L’ombre des difficultés industrielles plane pourtant sur les années 70-80, au point que le remplacement complet patine. C’est finalement la XJ40 (1986-1994) qui marque la modernisation, malgré des choix étranges comme un compartiment moteur trop étroit pour certains blocs. L’épisode XJ40 reste fondateur, tant pour les qualités de tenue de route que pour les défis de fiabilité.
Ford investit massivement dans les années 90 et la X300 (1994-1997) fait le lien, suivie de la X308 qui introduit le V8 AJ en aluminium. C’est là que la dénomination R prend tout son sens sur la berline, avec suralimentation et châssis resserré. L’Albion regarde la concurrence d’alors: BMW, Mercedes-Benz, Audi, Lexus, Cadillac, Bentley, Maserati et Porsche jouent chacun leur partition. Pourtant, Jaguar conserve sa ligne : élégance, couple à bas régime, et une sensation de volant spécifique, plus vivante que chirurgicale. L’ère X350 (2003-2007) inaugure l’aluminium, la suspension pneumatique et une approche plus « grand tourisme » qui vieillira admirablement bien, au contraire des écrans d’infotainment de la même époque chez d’autres constructeurs.
En 2019, la XJ s’arrête. En 2023, JLR annonce la fin programmée des sports cars à moteur thermique, 75 ans après la XK120, et prépare une plateforme électrique de niche, avec une GT 4 portes en ligne de mire. Dans ce contexte, la XJR devient un totem d’une époque révolue, et la cote des plus beaux exemplaires se raffermit. Les évènements et médias contribuent à cette mémoire active, comme cette nouvelle saison de rénovations automobiles qui réhabilite l’art de sauver plutôt que de remplacer. La passion irrigue aussi les lectures transversales, par exemple la découverte d’une Porsche 928 GTS qui partage le goût des GT rapides des années 90.
Dans les clubs, un nom revient souvent, Anton, heureux propriétaire d’une XJR X350 verte, presque neuve, au kilométrage étonnamment faible. Son témoignage rejoint celui de nombreux collectionneurs : pour le prix d’un crossover compact récent générique, l’on s’offre une berline survitaminée, construite avec soin, dont l’agrément transcende la fiche technique. Et si l’idée d’un coupé moderne vous attire, la parenté mécanique et stylistique d’un Jaguar XK 5.0L Coupé rappelle combien la lignée AJ-V8 a bien vieilli.
Jalons historiques essentiels
- 📜 1968 : naissance de la XJ Série I, IRS dérivée de l’esprit E-Type.
- 🏁 1988 : premières Jaguar « R » routières, glissement vers la sportivité assumée.
- 🧱 1997 : X308, V8 suralimenté, signature sonore et tenue de route plus vive.
- 🛰️ 2003 : X350, carrosserie aluminium, suspension pneumatique, GT d’orfèvre.
- 🔌 Après 2019 : pivot vers l’électrique, la XJ quitte la scène, la XJR devient icône.
| Période 🗓️ | Génération 🏷️ | Faits marquants 🌟 | Rivales citées 🤝 |
|---|---|---|---|
| 1968-1992 | Séries I-II-III | V12, IRS, limousine au long cours | Mercedes-Benz, BMW, Cadillac |
| 1986-1997 | XJ40/X300 | Modernisation, base des versions R | Audi, Lexus |
| 1997-2002 | X308 | V8 compressé, boîte 5G, rock’n’roll | Porsche, Maserati |
| 2003-2007 | X350/X358 | Aluminium, 405 ch, ZF 6G | Bentley, BMW |
Ce fil historique n’est pas linéaire, mais il révèle un cap constant : créer des berlines qui racontent quelque chose d’humain, de beau et de durable.
Design, luxe et ergonomie: l’expérience intérieure d’une berline sportive
L’habitacle d’une Jaguar XJR ressemble à un salon de musique discret : boiseries travaillées, cuir souple, métal juste ce qu’il faut, et une planche de bord avec son triple combiné d’instruments qui signe l’ADN maison depuis les années 90. Les boutons dominent, pour le meilleur : ergonomie claire, fonctions accessibles sans sous-menus obscurs, et minimalisme visuel qui apaise. La console légèrement arquée a été vue sur d’autres Jaguar de l’époque, mais la XJR en propose la version la plus chaleureuse, avec un sens de la proportion et de la symétrie. Les écrans à basse résolution, datés aujourd’hui, deviennent anecdotiques quand la position de conduite est parfaite et que la visibilité s’avère royale.
Les sièges avant tiennent fermement le bas du dos, même si le maintien d’épaules ne rivalise pas avec certains baquets italiens. Les ajustements électriques multiples, y compris des pédales réglables, dessinent une posture naturelle pour les grands trajets. Les porte-gobelets n’étaient pas dimensionnés pour nos smartphones géants, rappel amusant d’une époque où l’on posait encore un téléphone à clapet dans l’accoudoir. Les jantes 19 pouces subliment l’allure extérieure mais réclament de la vigilance en ville : un trottoir, et la rayure menace, beauté aussi fragile qu’irrésistible.
Le regard se promène, trouve une poignée de porte chromée, une veine de bois finement vernie, puis revient sur l’instrumentation. Le marquage « Supercharged » sous l’aiguille du compte-tours fait sourire. L’ensemble respire la patine qualitative. Ceux qui hésitent entre une limousine anglaise et une alternative ultra-luxe type Bentley apprécieront ce mélange d’apparat et de pudeur. Face aux intérieurs parfois techno de Mercedes-Benz et Audi, la XJR garde une dimension intemporelle. Les perfectionnistes de l’assemblage à la japonaise y verront un charme analogue à certaines Lexus bien nées.
Détails d’ambiance qui font la différence
- 🎻 Boiseries et cuir choisis pour leur grain et leur nuance, pas pour l’ostentation.
- 🧭 Boutons physiques à cliquetis net, usage « yeux fermés » après quelques jours.
- 🪟 Visibilité soignée, montants fins, capot sculpté comme un repère.
- 🪑 Sièges électriques à mémoire, pédales et volant ajustables, voyage au cordeau.
- 🔊 Compresseur en sourdine la plupart du temps, feulement noble en forte charge.
| Élément 🎨 | Atout principal 🌟 | Remarque pratique 🧩 |
|---|---|---|
| Planche de bord | Triple compteur lisible | Écrans datés, charme intact |
| Sièges | Confort long-courrier | Maintien d’épaules perfectible |
| Console centrale | J-gate intuitif | Raccourcis logiques |
| Finition | Bois/cuir équilibrés | Chromes discrets |
Pour élargir votre culture GT, un détour par les V10 de l’Audi S6 de référence éclaire le contraste entre feulement germanique et souffle compressé à l’anglaise; deux manières d’aimer la vitesse et la matière.
Cette cabine est un lieu de vie et non un laboratoire : elle incarne le grand tourisme au quotidien.

Châssis et comportement: aluminium, pneumatique et caractère de conduite
La XJR X350 inaugure la carrosserie en aluminium chez Jaguar XJ, promise plus légère et plus rigide. En pratique, une fois peinte et équipée, la berline demeure proche de 1 795 kg, mais profite d’une rigidité bienvenue qui affine la tenue de cap et la filtration. Le châssis tire ses gènes de la plateforme DEW98 (S-Type, Lincoln LS), adaptée ici à l’aluminium. Double triangulation à l’avant, multibras à l’arrière sur berceau, et suspension pneumatique au diapason : l’ensemble avale les raccords, maintient l’assiette et donne cette élasticité caractéristique. En mode Sport, l’amortissement se resserre, l’accélérateur s’aiguise, et le compresseur reste dans sa meilleure plage de souffle.
La X308, quant à elle, c’est l’ancienne école modernisée : IRS de seconde génération (héritage E-Type), amortisseurs CATS à pilotage électronique, et ce « nez » qui plonge volontiers vers l’apex dès l’inscription. Sur route, on retrouve une vivacité de direction presque latine, le train arrière répond avec panache à l’ouverture des gaz. Les deux générations partagent cette limite : pas d’autobloquant de série. Cela fait partie du charme comme de la discipline; accélérer en sortie nécessite doigté et ressenti. Dans les deux cas, l’ESP se déconnecte intégralement, signe qu’on s’adresse à des conducteurs responsables.
La consommation? Disons-le sans détour : en rythme enjoué, on dépasse vite les 20 l/100. La XJR n’a jamais joué les champions de frugalité; c’est une grande GT pour les belles distances et les horaires fluides. Sur un Paris–Lausanne par autoroute claire, elle vous déposera reposé, sans fatigue cognitive, avec l’impression d’avoir voyagé dans le temps. Face aux rivales, l’ADN transparaît : une BMW sportive paraît plus chirurgicale, une Mercedes-Benz plus impavide, une Porsche Panamera plus raide de caisse. La XJR cultive sa douceur dynamique, signature qui lui vaut d’être adorée des esthètes du volant.
Signatures dynamiques à connaître
- 🪶 Aluminium: rigidité, vieillissement doux des trains roulants, précision sereine.
- 🎯 Pneumatique: filtrage de haute volée, mode Sport pertinent, roulis contenu.
- 🧠 ESP déconnectable: liberté totale, exigence accrue sur le pied droit.
- 🧭 Direction: légère autour du zéro sur X350, plus bavarde sur X308.
- 🛠️ Freins: endurants en route, perfectibles pour une piste soutenue.
| Composant 🧩 | X308 ⚙️ | X350 ⚙️ | Effet sur route 🛣️ |
|---|---|---|---|
| Architecture | Acier, IRS II | Aluminium, multibras | Caractère vs rigueur |
| Suspension | CATS piloté | Pneumatique + Sport | Confort dynamique élevé |
| Direction | Plus vive | Plus posée | Deux écoles, même plaisir |
| Différentiel | Ouvert | Ouvert | Motricité au talent du conducteur |
Curieux d’explorer des berlines de caractère voisines? La culture « youngtimer » ouvre des pistes, avec des offres parfois surprenantes sur des classiques bien sélectionnées, et des comparaisons instructives avec, par exemple, une BMW 735iA au velouté très diffèrent. Chaque école possède sa vérité, et c’est précisément ce qui fait vivre la passion.
Le message clé reste limpide : cette Jaguar roule vite sans jamais agresser, et transforme le mouvement en art de vivre.
Conseils d’achat et valeur en 2025 : fiabilité, budget et alternatives éclairantes
Le marché 2025 regarde la Jaguar XJR avec des yeux neufs. La rareté (environ 7 316 X350/358 R cumulées) et l’arrêt de la lignée XJ renforcent son statut de « last of its kind ». Un bel exemplaire X308 au pedigree limpide ou une X350 verte British Racing peu kilométrée suffisent à déclencher des histoires familiales entières. Côté budget, les pièces d’usure existent, les spécialistes aussi, et les forums regorgent d’astuces. Le point d’attention majeur: un suivi rigoureux de l’allumage, de la refroidissement et de la boîte auto. Un guide utile pour diagnostiquer les caprices de démarrage est proposé ici: allumage et démarrage en 2025.
Face à la concurrence d’occasion, le rapport style/prestations reste sidérant. Pour le prix d’un SUV récent banal, on peut viser une XJR soigneuse, à l’historique limpide. Les passionnés qui aiment varier les plaisirs glissent parfois vers un cabriolet complice pour compléter le garage; un tour d’horizon des cabriolets 2025 à considérer ouvre des portes sur d’autres émotions. Côté roadsters musclés, une BMW Z3M incarne l’antithèse d’une XJR, plus brute et intime, tandis qu’un héritage GT comme la 928 GTS raconte une autre façon d’allonger les kilomètres à grande vitesse.
Avant achat, listez l’indispensable : historique, factures, absence de corrosion sur points sensibles (surtout périphériques), état de la pneumatique, fonctionnement des aides, et qualité des fluides. Sur la X350, la pneumatique doit se lever à l’unisson; sur la X308, les amortisseurs pilotés CATS ne doivent pas présenter d’incohérences. La boîte doit passer ses rapports sans à-coups, et le moteur doit afficher un ralenti stable. Les tableaux de bord de cette époque présentent parfois des pixels capricieux; un détail qui se répare aujourd’hui correctement.
Checklist d’un achat serein
- 🧾 Dossier complet: carnet, factures, contrôles techniques successifs.
- 🧪 Fluides: vidanges récentes, ATF adapté sur BVA, liquide de refroidissement sain.
- 🛞 Train roulant: jeux, silentblocs, capteurs ESP/ABS, géométrie à jour.
- 🧰 Électricité: capteurs, démarreur, alternateur, batterie calibrée.
- 🔧 Essai: moteur chaud, reprises franches, freinage droit, aucun bruit parasite.
| Poste de dépense 💶 | Fourchette réaliste 2025 🗓️ | Commentaire 💡 |
|---|---|---|
| Achat X308 propre | 18–30 k€ | État et historique priment |
| Achat X350 exemplaire | 22–40 k€ | Couleurs iconiques valorisées |
| Gros entretien annuel | 1–3 k€ | Anticiper la pneumatique (X350) |
| Pneus UHP | 800–1 400 € | 19 pouces sensibles aux chocs |
Pour nourrir la passion au quotidien, suivez les belles trouvailles listées parmi les joyaux automobiles vintage et guettez les annonces soignées sur les plateformes dédiées. La XJR n’est pas une voiture rationnelle; elle est un art de prendre la route, et c’est précisément ce qui la rend précieuse.
Conclusion évitée, conviction affirmée : une XJR bien choisie, c’est le luxe de durer avec style.
Culture, événements et comparaisons: la XJR dans l’imaginaire des passionnés
La Jaguar XJR dépasse le cadre de la fiche technique. Elle vit lors des concours d’élégance, des rallyes de régularité, des salons où l’on célèbre le « beau roulant ». Dans ces lieux, on croise des propriétaires de Aston Martin DB7, de Maserati Quattroporte, de Bentley Continental GT, ou d’icônes plus accessibles. Les conversations glissent naturellement vers la photographie de détails – une couture, une jante, un emblème – et les histoires se partagent comme des confidences. La XJR, dans ses deux itérations X308 et X350, s’y intègre avec une aisance unique: ni ostentatoire, ni timide, juste la bonne dose de présence.
La culture populaire n’est pas en reste. On l’aperçoit dans des clips, des séries britanniques, et dans la mémoire des taxis haut de gamme londoniens des années 2000. Une XJR verte, au petit matin, traverse un voile de brouillard et s’imprime dans la pellicule imaginaire. Le phénomène des émissions de restauration et d’expertise a entretenu cet imaginaire, et l’édition 2025 de Wheeler Dealer France promet de nouveaux récits de sauvetage, rappelant que réparer est un acte culturel autant qu’économique.
Pour nourrir cette curiosité, les amateurs naviguent entre lectures spécialisées et balades thématiques. Certains oscillent entre strictes berlines et fantasmes de coupés, parfois même du côté des excentricités – on pense au BMW Z1, à la fois rare et fascinant par ses portes escamotables. Tous ces chemins mènent à la même question : qu’est-ce qui nous émeut dans une voiture? La ligne, la sonorité, la façon dont elle occupe la route? La XJR répond à tout cela, sans en faire trop.
Idées pour vivre la XJR en communauté
- 🎟️ Événements: rassemblements « youngtimers », concours d’élégance, rallyes caritatifs.
- 📷 Photographie: golden hour, British Racing Green, détails de boiseries et jantes.
- 🗺️ Road-trips: itinéraires à virages doux, autoroutes au petit matin, haltes gastronomiques.
- 🗞️ Lectures: portraits d’icônes, de la XJ à la 928, en passant par les limousines US.
- 🛍️ Chine: marchés mensuels, brocantes auto, goodies de clubs.
| Inspiration 🌄 | Référence 🔎 | Pourquoi c’est pertinent 💬 |
|---|---|---|
| Rallyes élégance | Marché mensuel à Fos-sur-Mer | Rencontres, pièces, culture locale |
| GT anglaises | Guide XK150 Roadster | Racines du grand tourisme Jaguar |
| Coupés modernes | XK 5.0L | Filiation mécanique AJ-V8 |
| Exotisme allemand | 928 GTS | GT alternative, V8 à l’avant |
La XJR prospère au croisement des cultures; elle fédère des sensibilités diverses autour du plaisir simple d’un V8 qui respire et d’une ligne qui apaise.
Quelle Jaguar XJR choisir entre X308 et X350 ?
La X308 (1997-2002) offre un tempérament plus joueur et une esthétique très classique; la X350 (2003-2007) ajoute l’aluminium, la suspension pneumatique et une onctuosité de grande GT. Le choix dépend du style recherché : rock’n’roll précis ou jet privé apaisé.
Le 0-100 km/h officiel est-il représentatif ?
La X350 annonce 5,3 s, mais sur route réelle, beaucoup mesurent entre 6 et 7 s. La force de la XJR est plutôt dans ses reprises et sa capacité à enrouler vite et longtemps, sans fatigue.
Quels sont les points d’attention à l’achat ?
Historique béton, état de la boîte auto (passages doux), refroidissement sain, suspension (pneumatique sur X350, CATS sur X308), électricité stable. Un essai prolongé à chaud est indispensable.
La consommation dépasse-t-elle 20 l/100 km ?
En conduite dynamique, oui, on atteint ou dépasse 20 l/100. En croisière, une XJR bien réglée sait se tenir. L’agrément et la sérénité sont la priorité, pas la frugalité.
Quelles alternatives pour un passionné de GT ?
Selon le goût, Audi S6 V10, BMW M5 E39, Mercedes-Benz E55 AMG, Maserati Quattroporte V, Porsche 928 GTS ou Bentley Continental GT. Chacune raconte une variation du grand tourisme.
Pour thomas, chaque véhicule vintage est une œuvre d’art roulante. Il capture l’âme des carrosseries dans ses clichés, et ses textes sont une extension de son objectif : visuels, sensibles, presque poétiques, ils donnent vie aux chromes et aux cuirs patinés.
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Thierry Marc
4 novembre 2025 at 15h27
Thomas, un article fascinant sur la Jaguar XJR, merci !
Sylvie Rousseau
4 novembre 2025 at 18h48
Thomas, article super intéressant sur la Jaguar XJR, très bien détaillé !