peugeot 104 coupe zs 4 : histoire et caractéristiques d’une icône vintage

Peugeot 104 Coupé ZS à 4 vitesses : histoire d’une petite bombe qui a changé l’image du Lion

Au milieu des années 1970, une petite sportive a bouleversé les habitudes d’une marque réputée sérieuse. Peugeot, alors cantonnée à une image bourgeoise et familiale, présente en 1975 la 104 Coupé ZS, une version musclée dérivée de la 104 Coupé lancée en 1973. L’enjeu est clair : contrer la montée des petites sportives comme la Renault 5 « musclée », mais aussi les citadines à caractère venues d’Italie telles que l’Autobianchi A112 Abarth ou encore certaines propositions venues de Simca. La ZS prend appui sur le châssis court du coupé et sur un bloc 1 124 cm3 (type XW3), porté à 66 ch DIN, logé transversalement et incliné. Avec moins de 800 kg sur la balance, le cocktail est explosif pour l’époque.

Le discret monogramme ZS en alu brossé résume une stratégie : parler à une clientèle plus jeune sans trahir la rigueur maison. Le virage est d’autant plus fort que le catalogue du Lion ne proposait aucune vraie sportive. Les victoires de la Peugeot 504 Coupé en compétition ont sans doute soufflé l’idée d’une citadine endiablée ; c’est une passerelle crédible vers un renouveau sportif que beaucoup rapprochent, a posteriori, de la future 205 GTI. Pour prendre la mesure de cette bascule, ces sources permettent d’explorer la diversité du coupé 104 et ses séries spéciales, comme un guide complet de la 104 Coupé ZL ou encore une synthèse sur la 104 Coupé ZS et ses éléments distinctifs.

Dès 1975, la ZS se repère par ses jantes sport, ses pneus plus généreux, son freinage assisté et une barre stabilisatrice arrière inédite. Les accélérations deviennent nerveuses, avec un 0 à 100 km/h en environ 15 s et plus de 155 km/h en pointe. L’habitacle propose un compte-tours, des sièges à appuis-tête et un volant trois branches : autant de signes visibles d’une ambition nouvelle. Le message est entendu par une génération aspirant à vivre l’automobile autrement, sans renoncer à l’usage quotidien.

Pour replacer cette offensive dans son époque, il faut rappeler les interactions industrielles et culturelles : la Citroën LN utilisera la coque du coupé 104, la Talbot Samba récupérera plus tard des organes de la 104, et le contexte médiatique s’enflamme autour des petites sportives routières ou de rallye. Dans cette conversation, les références patrimoniales abondent, jusqu’aux anciennes comme Panhard ou aux labels premium contemporains tels que DS Automobiles, autant de jalons qui racontent la diversité de l’école française. Pour le plaisir des comparaisons, un détour par l’esprit des jeunes GT italiennes est pertinent, à l’image d’un retour d’expérience sur l’Autobianchi A112 et ses performances.

Dans un club de passionnés fictif, « Les Gones du Lion », l’arrivée d’une ZS à 4 vitesses d’origine soulève toujours des anecdotes : peinture d’époque, « claquement » typique de la boîte, instrumentation simple mais lisible, et cette sensation de légèreté qui donne l’envie immédiate de chercher une route sinueuse. Ce plaisir brut, si typique des années 1970, explique pourquoi la ZS est devenue une passerelle émotionnelle entre héritage et conduite actuelle.

• 🦁 Mise en orbite du renouveau sportif de Peugeot ✅
• 🚗 Châssis court, 780 kg environ et moteur 1 124 cm3 nerveux ⚙️
• 🏁 Concurrentes inspirantes : Renault 5 « sportive », Autobianchi A112, influences Simca 🧭
• 🎯 Ambition : séduire une clientèle jeune avec une sportive accessible 💡

La ZS s’impose comme un marqueur d’époque : compacte, affûtée, amusante, et porteuse d’une image moderne. C’est la racine discrète de la culture GTI à la française.

Caractéristiques techniques et sensations de conduite de la 104 ZS 4 rapports

Vue de près, la 104 ZS affiche une conception fine et cohérente. Sous le capot, on trouve un quatre-cylindres en alliage léger 1 124 cm3 (alésage x course 72 x 69 mm), simple arbre à cames en tête et deux soupapes par cylindre. L’alimentation par carburateur double corps Solex donne de la vivacité, tandis que l’inclinaison à 72° vers l’arrière et l’implantation transversale favorisent la compacité. Le couple modeste est compensé par le faible poids et des rapports bien choisis.

Le train avant précis, servi par une direction sans assistance ferme mais communicative, se combine à une barre antiroulis arrière et une barre avant renforcée. Le freinage assisté à double circuit, disques à l’avant, tambours à l’arrière, délivre une bonne endurance pour la catégorie. Les pneumatiques 145/80 R13 d’origine peuvent être remplacés par des montes en 175/70 R13 avec le kit Rallye, ce qui augmente sensiblement l’adhérence.

À l’intérieur, l’ambiance sport est minimale mais efficace : compte-tours, sièges à maintien correct, volant trois branches. Un conducteur d’aujourd’hui y retrouve le charme d’une ergonomie simple, sans filtre électronique, propice à l’écoute mécanique. Le son du moteur, assez rauque à l’accélération, et la commande de boîte à la course nette participent aux sensations, avec une vitesse de croisière agréable autour de 120 km/h.

La pertinence technique de la ZS s’exprime aussi par sa capacité d’évolution. Le kit Rallye 1976 homologué route proposait une culasse modifiée, un arbre à cames spécifique, deux carburateurs Solex C35 PHH et un kit carrosserie en polyester (spoiler, élargisseurs d’ailes, bouclier). De 66 ch, le bloc pouvait grimper à 85 ch, la pointe dépassant alors 165 km/h. L’ensemble métamorphose l’auto et lui donne un répondant très actuel sur petites routes.

Pour élargir le contexte, il est utile de rapprocher la ZS des tendances de 2025 : l’actualité du constructeur et les passerelles patrimoniales éclairent sa résonance contemporaine, à l’image de ce panorama des nouvelles orientations Peugeot et de ce dossier de référence dédié aux joyaux automobiles vintage. La filiation technique apparaît en filigrane, sans oublier que l’école française des compactes a aussi croisé la route d’acteurs comme Matra ou Alpine qui, chacun à sa manière, a cultivé la légèreté et l’efficacité.

• ⚙️ Moteur compact OHC incliné à 72° : efficience et accessibilité mécanique
• 🛞 Châssis léger et barre stabilisatrice arrière : tenue de route saine
• 🧰 Kit Rallye homologué : 85 ch, voies élargies, jantes Amil 6J13
• 🧑‍🔧 Entretien simple si réseau de pièces suivi (compatibilités Samba/Visa) ✅

En usage moderne, une ZS bien réglée se montre cohérente, vivante et suffisamment fiable pour les balades et montées historiques. Son langage mécanique direct reste sa carte maîtresse.

Évolutions, ZS2 et série 1360 : jalons d’une icône vintage

L’histoire de la 104 sportive ne s’arrête pas aux premières ZS à boîte 4. En 1979, Peugeot lance la très convoitée ZS2, produite à 1 000 exemplaires pour l’homologation Groupe 2. Carrosserie gris Vulcain, élargisseurs d’ailes, bandes rouges, et surtout le bloc XYR 1 361 cm3 porté à 93 ch et 173 km/h : c’est l’apogée des 104 de série. Cette série fait l’objet de dossiers dédiés, à parcourir pour approfondir les détails : présentation complète de la 104 Coupé ZS2, repères d’achats et d’authenticité via cette analyse de l’icône sportive ZS2, ou encore un récit des évolutions dans l’histoire des modèles anciens Peugeot.

Dès 1980, le 1 361 cm3 arrive aussi sur les ZS « régulières » en version « dégonflée » de 72 ch (XY6B) pour environ 158 km/h, puis en 1982 une version 80 ch (XY8) avec boîte 5 s’installe au catalogue. Les performances rehaussées s’accordent à un châssis qui progresse : élargissement de voie arrière, réglages d’allumage, rapports allongés pour baisser la consommation. Le design extérieur évolue au fil des millésimes, intégrant différentes calandres et optiques, jusqu’aux finitions tardives « Style Z » dans la famille coupé.

Les chiffres parlent : le coupé 104 sera produit à près de 346 000 exemplaires entre 1973 et 1985, dont environ 80 000 ZS. Une diffusion qui garantit aujourd’hui un vivier d’amateurs et de pièces, avec des passerelles techniques vers Citroën Visa ou Talbot Samba. Les amateurs d’esthétique s’intéresseront aussi à l’évolution des finitions, notamment les harmonies intérieures de la fin de carrière et le « dépouillement chic » qui séduit encore. À ce titre, ce dossier sur l’évolution du design minimaliste de la 104 éclaire bien la philosophie de sobriété fonctionnelle.

Pour relier cette montée en puissance au paysage français des petites sportives, les parallèles avec la Renault 5 Alpine, certaines Simca 1000 Rallye ou les ambitions de Matra rappellent une effervescence créative d’époque. Les clubs, salons et bourses d’échanges ressuscitent ces dialogues mécaniques. On y croise parfois un passionné qui collectionne aussi une Panhard 24 CT aux lignes élégantes, preuve de l’éclectisme d’une communauté qui n’oppose pas les écoles mais les assemble dans une même culture du « mécaniquement beau ».

• 🏁 ZS2 (1979) : 1 361 cm3, 93 ch, 1 000 ex.
• 🔧 ZS 1360 (1980) : 72 ch, pont allongé, 158 km/h
• ⚡ ZS 80 ch (1982) : boîte 5, 164 km/h
• 📊 Production coupé 104 : ≈ 345 849 ex. dont ≈ 80 000 ZS

Les ZS « quatre vitesses » posent le socle ; la ZS2 enflamme les passions ; les 1360 pérennisent la formule. Une trajectoire nette qui confirme le statut d’icône vintage.

Rallye, monotypes et culture populaire : la 104 ZS sur tous les terrains

Très tôt, la 104 ZS est enrôlée par le Service Course Peugeot dirigé par Gérard Allegret. Préparée en Groupe 2 avec environ 110 ch, elle s’aligne en 1976 à la Ronde de la Giraglia, puis au Tour de Corse où le duo Hannu Mikkola / Jean Todt signe une 10e place et une victoire de catégorie. La saison 1977 la voit briller aux 24 Heures de Chamonix (victoire de Nicolas/Pescarolo), s’essayer au Tour de France Auto, à l’Acropole et en rallycross. La ZS, agile et résistante, trouve sa place dans la mêlée face à des références maison ou concurrentes, des ateliers indépendants jusqu’aux équipes semi-officielles.

Au tournant des années 1980, la compétition-client s’intensifie avec le Challenge Peugeot-Esso, véritable vivier de pilotes et de préparateurs. L’esprit « kit Rallye » essaime dans les garages qui installent culasses spécifiques, admissions retravaillées et liaisons au sol musclées. L’arrivée de Jean Todt à la tête de Peugeot-Talbot Sport et le programme 205 T16 marquent le passage de témoin : la ZS s’incline devant la modernité d’une voiture conçue pour la course. Mais sa légende, elle, s’est scellée : une école de pilotage à elle seule, accessible et formateur, qui a rendu la vitesse et la glisse intelligibles à une génération entière.

Dans l’inconscient collectif, la ZS reste associée aux routes de montagne, aux petites spéciales, aux bruits sourds du double corps avant un freinage appuyé. On la croise aujourd’hui en régularité, lors de démonstrations en côte, ou dans des parades où se mêlent des modèles d’horizons variés. Ces rencontres renforcent les passerelles avec d’autres mythes français : l’audace d’Alpine, certaines inspirations Matra, ou la rigueur de construction qui, des décennies plus tard, nourrit encore l’ADN de marques comme DS Automobiles. Pour revivre l’ambiance d’époque, rien ne vaut une vidéo d’archives ou de restauration :

Les événements locaux et nationaux prolongent cet héritage. Des parades rassemblant des centaines de véhicules de collection mettent l’accent sur la transmission et l’entraide, à l’image de rendez-vous médiatisés et conviviaux, la presse régionale s’en faisant l’écho. Le mouvement touche au patrimoine populaire : on vient en famille, on échange des pièces, on se transmet des carnets d’entretien. Pour approfondir le sujet, le panorama des séries sportives de la 104 et les rétrospectives sur la 504 Coupé en pleine renaissance éclairent la cohérence de cette histoire des sportives françaises.

• 🏁 Débuts en 1976, victoire de catégorie au Tour de Corse
• ❄️ 24 Heures de Chamonix 1977 : Nicolas/Pescarolo au sommet
• 🔧 Challenge Peugeot-Esso : pépinière de talents et de préparateurs
• 🚀 Passage de flambeau vers la 205 T16, la ZS devient icône d’apprentissage

La ZS a forgé des souvenirs autant qu’un palmarès, et c’est cette mémoire collective qui fait la force de son mythe.

Conseils d’achat 2025, entretien et usages : bien vivre avec une 104 ZS

Acquérir une 104 ZS en 2025 suppose de connaître ses spécificités, ses points forts et ses fragilités. Les mécaniques « série X » sont simples et robustes si l’entretien est régulier et si l’on surveille les périphériques (carburation, allumage, étanchéités). Les trains roulants, très sollicités, réclament des silentblocs et amortisseurs en bon état ; la présence d’une barre stabilisatrice arrière doit s’accompagner d’un examen soigné des ancrages. Le freinage, même assisté, reste dimensionné pour une citadine sportive : un contrôle du maître-cylindre, des flexibles et des disques s’impose avant tout roulage appuyé.

Côté carrosserie, la corrosion est l’ennemi le plus sournois : bas de caisse, pieds de porte, longerons avant, bac de roue de secours. La traçabilité (factures, contrôles techniques, photos de restauration) apporte une réelle valeur. Une ZS d’origine séduit, mais une ZS équipée « kit Rallye » d’époque bien documentée peut devenir une pièce de choix. Les compatibilités de pièces avec Citroën Visa ou Talbot Samba aident à l’approvisionnement. Pour baliser la recherche, plusieurs guides et dossiers sont précieux : un guide d’achat GL récent pour comprendre la base technique commune, des alertes sur les enchères et trésors de grange, sans oublier un éventail d’offres de voitures classiques pour comparer.

Les clubs et rassemblements offrent un cadre idéal pour se faire une idée des côtes réelles et des travaux types. La cote varie selon l’authenticité, l’état de carrosserie, la présence de pièces rares (jantes Amil, instrumentation, monogrammes). Un carnet d’entretien suivi, une peinture conforme et une sellerie d’époque deviennent des déclencheurs de décision. Côté assurance, nombre de compagnies proposent des formules collection attractives pour un usage de loisir.

En roulage, la ZS aime les routes secondaires. Le double corps doit être bien réglé (niveau de cuve, gicleurs, synchro), l’allumage précis (avance, état de l’allumeur). Un radiateur propre et une pompe à eau en forme préservent des surchauffes estivales. Les pièces d’usure restent disponibles, et certaines refabrications de qualité permettent d’envisager des trajets réguliers. Les rencontres locales, parfois spectaculaires, renforcent l’envie de rouler : par exemple, des parades où « le Sud Sarthe vibre » et aligne des centaines d’engins d’époque, comme le décrivent des reportages du type grande parade de véhicules de collection.

• 🔎 Contrôles clés : corrosion, jeux de direction, freinage, alimentation
• 📚 Dossier historique : factures, photos, pièces d’origine conservées
• 🧩 Compatibilités utiles : familles Visa / Samba pour certaines références
• 🧪 Essai routier : montée en régime franche, tenue de cap, freinage droit ✅

Bien choisie, bien réglée, la ZS cumule charme, vivacité et coûts contenus. Elle réunit la communauté autour d’une idée simple : le plaisir d’un pilotage authentique.

Comparaisons, influences et transmissions : la ZS dans l’écosystème des petites sportives

Dans le paysage des sportives compactes, la 104 ZS occupe une place stratégique. Face à la Renault 5 Alpine/Gordini, elle incarne la voie de la légèreté et du compromis malin ; face à l’Autobianchi A112 Abarth, elle propose une formule plus sobre de présentation mais redoutablement efficace sur route. Les héritières et cousines de l’époque, comme certaines Simca 1000 Rallye, ou les visions plus radicales issues de l’univers Matra, nourrissent une culture commune de la performance pratique. Les lignées françaises en compétition, de Peugeot à Alpine, ont propagé cette idée d’une auto-école de la précision mécanique et du grip.

La transmission de ces savoir-faire s’observe aussi dans le discours contemporain des marques héritières de l’élégance française, à l’image de DS Automobiles qui cultive le détail et la sophistication. Ce va-et-vient entre style et efficacité relie l’ADN d’hier à celui d’aujourd’hui. Du côté des amateurs, un « garage associatif » fictif, « La Fabrique des Anciennes », illustre ce passage de témoin : un groupe de bénévoles y réunit une ZS d’origine, une A112 vive et une 5 Alpine prête pour la régularité. Les discussions tournent autour des pièces, des réglages d’allumeur, des rapports de pont… autant d’occasions d’apprendre et de transmettre.

Cette transversalité culturelle explique l’attrait durable des 104 sportives. Ceux qui veulent creuser les variantes trouveront des analyses précises, par exemple une synthèse des séries dans l’histoire de la ZS2, tandis que les amateurs d’archives apprécieront des dossiers sur les évolutions tardives. Les comparatifs modernes n’oublient pas la dimension esthétique et patrimoniale, ce qui ouvre le débat avec des icônes plus haut de gamme ou plus anciennes, jusqu’à la gracieuse Panhard 24 CT. Enfin, pour une mise en perspective économique, ces tendances du marché des anciennes donnent des repères sur les trajectoires de prix.

La ZS apparaît ainsi comme un maillon essentiel dans la chaîne des petites sportives françaises. Elle marie l’usage quotidien à l’expression du pilotage, assume un design fonctionnel et cultive une rare sincérité mécanique. Les rassemblements, les bourses et les concours d’élégance offrent un terrain de jeu vivant à ces mécaniques modestes mais méritantes, qui rappellent que la passion automobile n’est pas qu’une affaire de puissance, mais de sensations justes et de mémoire partagée.

• 🤝 Une culture commune : légèreté, précision, accessibilité
• 🎨 Style fonctionnel vs exubérance italienne : deux charmes complémentaires
• 🧑‍🏫 Transmission intergénérationnelle via clubs et garages associatifs
• 📈 Marché 2025 : valeurs soutenues pour les exemplaires authentiques

La ZS unit la communauté autour d’une idée simple : la performance n’est rien sans la confiance au volant. Et celle-ci, la 104 l’offre à merveille.

Quelles sont les différences clés entre une 104 ZS « 4 vitesses » et une ZS 80 ch boîte 5 ?

La ZS d’origine (1 124 cm3, 66 ch) reçoit une boîte 4 et un réglage orienté vivacité. La ZS 80 ch (1982) adopte un 1 361 cm3 XY8, une boîte 5, une pointe à environ 164 km/h et une consommation mieux maîtrisée grâce à des rapports allongés et des optimisations moteur.

La ZS2 est-elle vraiment différente visuellement ?

Oui. Produite en 1979 à 1 000 exemplaires pour l’homologation, elle se distingue par sa teinte gris Vulcain, ses élargisseurs d’ailes, ses bandes latérales rouges et son moteur 1 361 cm3 porté à 93 ch. L’authenticité repose sur des détails précis de carrosserie et de mécanique.

Peut-on rouler régulièrement avec une 104 ZS en 2025 ?

Oui, si l’entretien est suivi : carburation réglée, allumage précis, refroidissement propre, freins en bon état. C’est une auto agréable sur routes secondaires. Les pièces d’usure et certaines refabrications facilitent un usage de loisir fiable.

Quels sont les points de corrosion à inspecter en priorité ?

Bas de caisse, pieds de porte, bac de roue de secours, longerons et passages de roue. L’état de la baie de pare-brise et des ancrages de barre stabilisatrice arrière doit aussi être contrôlé.

Où approfondir l’historique et les variantes de la 104 sportive ?

Consultez les dossiers spécialisés : 104 Coupé ZS et ZS2, analyses du design et guides d’achat. Ils détaillent millésimes, moteurs, pièces spécifiques et bonnes pratiques pour l’authenticité.

Marcel Vialat

Journaliste automobile depuis 20 ans, ancien chroniqueur pour Auto-Rétro, passionné de mécanique et de storytelling.