honda crx v tec : histoire, performances et conseils d’achat en 2025

Honda CRX VTEC : histoire vivante d’une sportive légère et culte

La Honda CRX est née au début des années 1980 avec une idée simple et ambitieuse : proposer un petit coupé sportif, léger, précis et accessible. Construite sur une base de Civic, elle a rapidement imposé son style effilé et son caractère mécanique joueur, au point de devenir une icône des années 90. Sa silhouette de « mini fastback » a influencé la culture populaire, des magazines spécialisés aux jeux vidéo, tout en nourrissant l’imaginaire de générations de conducteurs. Dans cette histoire, l’arrivée du VTEC – la distribution à calage et levée variables – constitue un tournant, marquant l’entrée de Honda dans une nouvelle ère d’efficacité et de haut régime.

La première génération (1983-1987) pose les bases : une auto compacte, agile, économique et étonnamment rapide. La seconde (1987-1991) affine tout : architecture à double triangulation aux quatre coins, carrosserie plus rigide, moteurs plus nerveux. Les marchés diffèrent – Japon, Europe, États-Unis – avec des variantes de puissance et d’équipement. Si la plupart des CRX européennes les plus répandues revendiquent environ 130 ch, l’arrivée du VTEC sur des versions haut de gamme porte la barre à 150 ch, annonçant la philosophie qui inspirera plus tard les mythiques Type R de la marque.

Au fil du temps, la CRX est devenue un trait d’union entre les amateurs de pureté mécanique et ceux qui chérissent la culture JDM. Les préparateurs historiques, de Mugen à Spoon Sports, ont façonné des pièces dédiées, de l’échappement au freinage, en passant par la gestion moteur. Dans les années 2000, les jantes BBS et OZ Racing, associées à des ressorts Eibach, deviennent un « combo » presque classique pour concilier look d’époque et tenue de route contemporaine. En 2025, cette approche respectueuse du patrimoine tout en le sublimant continue d’animer les rassemblements et les ateliers spécialisés.

La trajectoire de la CRX est aussi celle d’une société qui redécouvre la valeur de la légèreté et de la sobriété. À l’heure où de nombreuses sportives dépassent les 1,6 tonne, la CRX rappelle qu’un poids contenu, un châssis finement mis au point et un moteur qui s’envole dans les tours peuvent suffire à faire naître le sourire. Dans les clubs, on croise des profils variés : jeunes permis découvrant la mécanique analogique, collectionneurs avertis, anciens propriétaires qui retrouvent une part de leurs vingt ans. Chaque exemplaire raconte une histoire, chaque bruit de distribution à haut régime convoque une mémoire.

Une anecdote illustre cette transmission : l’« Atelier Kuroda », un petit garage urbain, a entrepris de restaurer une CRX à l’histoire documentée, achetée neuve par une professeure de piano qui l’avait choisie pour ses trajets quotidiens. Après une réfection du train roulant, une peinture d’origine et une révision VTEC, la voiture a participé à un rallye de régularité local. Elle y a séduit un public intergénérationnel, preuve que l’authenticité et la précision mécanique n’ont pas d’âge. C’est ce fil qu’on retrouve aujourd’hui dans les rassemblements, où CRX, Integra et Civic cohabitent comme une famille élargie.

• 📅 Époques clés : 1983 (lancement), 1987 (seconde génération), 1989-1991 (moteurs à haut régime, versions VTEC selon marchés)
• 🏁 ADN : légèreté, précision de direction, montée en régime enthousiaste
• 🔧 Culture : pièces Mugen, Spoon Sports, roues OZ Racing/BBS, ressorts Eibach 💡
• ❤️ Héritage : influence sur les futures Type R et l’essor de la scène youngtimer

Cette histoire n’est pas un simple retour en arrière : elle explique pourquoi la CRX VTEC continue de toucher le cœur et l’esprit en 2025.

Le chapitre suivant s’attarde sur la technologie VTEC et sur la manière dont elle façonne les performances mesurées au banc comme sur route.

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VTEC Honda : fonctionnement, chiffres et sensations de conduite sur la CRX

Le VTEC (Variable Valve Timing and Lift Electronic Control) repose sur des cames à profils multiples et des poussoirs verrouillables par pression d’huile. À bas régime, un profil doux privilégie le couple et l’économie ; à haut régime, un profil agressif libère la pleine puissance. Sur la CRX, cette bascule se traduit par une montée en régime pleine d’allant et une sonorité métallique qui signe l’ADN Honda. Concrètement, la gestion électronique commande le verrouillage lorsque charge, température et régime sont réunis, assurant fiabilité et répétabilité.

Sur route, le résultat est saisissant : une accélération progressive jusqu’au « crossover », puis un souffle qui ne faiblit pas jusqu’à la zone rouge. Les données de référence situent la CRX VTEC autour de 205 km/h en pointe, avec un 0-100 km/h en 8,1 s lorsque la voiture est en bon état et chaussée correctement. La boîte manuelle à 5 rapports, au guidage ferme, permet d’exploiter la plage de puissance avec précision. La légèreté – aux environs de 1015 kg – renforce la vivacité, tandis que la consommation reste contenue, clé d’un usage quotidien crédible.

Il convient d’éclairer une question récurrente parmi les passionnés : selon les marchés et les millésimes, on rencontre des CRX à environ 130 ch et d’autres à 150 ch. Les premières, très répandues en Europe, ont fait la réputation d’une sportive compacte efficace ; les secondes, associées au VTEC le plus pointu, ont consacré l’image d’un petit coupé capable de boxer dans la catégorie supérieure. En 2025, ces écarts nourrissent la cote et l’attrait, chaque version trouvant son public entre authentiques et amateurs de haut régime.

Un exemple parlant vient d’un roulage « open pitlane » sur un petit circuit technique. Une CRX révisée d’origine, pneus route en 195/60 R14, enchaîne les sessions sans surchauffe, grâce à un refroidissement sain et à une lubrification bien entretenue (huile 5W40 de qualité, filtre propre). Le VTEC passe de manière nette, et la courbe de puissance demeure stable toute la journée. Il suffit d’une purge de freins en milieu d’après-midi pour garder une pédale consistante : une démonstration de l’aptitude piste/route de ce châssis.

• ⚙️ Points forts moteur : VTEC robuste, rendement élevé, sonorité inspirante
• ⛽ Consommation raisonnable : plaisir sans excès de budget 💸
• 🔁 Boîte 5 vitesses : étagement cohérent, verrouillage franc
• 🧊 Refroidissement : surveiller radiateur et thermostat pour fiabilité maximale
• 🛠️ Entretien clé : vidanges régulières, réglage jeu aux soupapes, filtre solénoïde VTEC 🧩

Cette technologie est plus qu’un chiffre de puissance : elle façonne le caractère, avec un avant/après dans la courbe de sensations.

Les performances ne vivent pas sans un châssis à la hauteur ; c’est précisément le terrain de jeu de la prochaine partie.

Au-delà du moteur, la CRX doit sa réputation à une alchimie châssis/freinage difficile à égaler dans sa catégorie.

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Châssis, tenue de route et freinage : la légèreté au service de la précision

La Honda CRX seconde génération incarne l’école de la double triangulation aux quatre coins. Ce choix technique, rare sur une compacte grand public, garantit des variations de carrossage maîtrisées et un guidage de roue d’une grande finesse. Associé à un empattement court et à des voies bien posées (avant 1440 mm / arrière 1445 mm), il en résulte un comportement à la fois agile et communicatif. La direction à crémaillère non assistée joue un rôle majeur : plus d’effort à basse vitesse, mais un retour d’informations délicat qui aide à placer le nez de l’auto au millimètre.

Sur une route sinueuse, la CRX encourage une conduite coulée : entrée propre, transfert de masse bref, remise des gaz progressive. Les barres antiroulis avant/arrière stabilisent les appuis et limitent le roulis sans nuire à la vivacité. Les freins à disques ventilés à l’avant offrent une endurance correcte d’origine, à condition d’être entretenus. De nombreux propriétaires passent à des plaquettes hautes températures et à des durites aviation pour gagner en constance, surtout lors d’une session piste.

Côté roue et pneu, le diamètre 14 pouces reste une signature d’époque. Malgré la tentation d’augmenter, un bon 195/60 R14 de qualité préserve la progressivité. Pour ceux qui souhaitent moderniser sans dénaturer, des jantes BBS ou OZ Racing period-correct et des ressorts Eibach (-20 mm) constituent un compromis apprécié. La voiture conserve sa personnalité, mais gagne en précision de cap et en mordant à l’inscription. Les amortisseurs de qualité, associés à des silentblocs sains, évitent les rebonds sur bosses et les réactions sèches.

Un cas d’école rencontré chez un club : une CRX de série, 150 000 km, a vu sa géométrie réglée à -1,5° de carrossage avant et -1,0° arrière, un peu d’ouverture à l’avant pour un volant plus vivant, et un soupçon de pincement à l’arrière pour la stabilité. Le ressenti change immédiatement : train avant plus mordant, arrière sûr mais mobile au lever de pied. L’auto devient « danseuse », sans tomber dans la caricature. C’est typiquement le genre d’ajustement qui révèle le châssis sans le brider.

• 🛞 Setup « respectueux » : jantes BBS 14 ou 15”, ressorts Eibach, plaquettes sport 🧰
• 🔧 Entretien vital : silentblocs, rotules, biellettes, liquide de freins DOT 4/5.1 ⚠️
• 📐 Géométrie finement réglée : carrossage léger négatif, pincement arrière 👍
• 🧪 Essai routier : pas de flottement, pas de couinements, freinage droit ✅
• 🏁 Piste occasionnelle : durites aviation, liquide haute temp, refroidissement soigné 🧊

La CRX prouve que la simplicité bien pensée vaut plus que la puissance brute : une précision de l’ensemble qui fait encore référence.

Reste à comprendre comment cette dynamique légendaire se valorise sur le marché d’occasion et quels repères adopter en 2025.

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Marché de l’occasion 2025 : cotes, rareté, pièges à éviter pour une CRX VTEC

En 2025, le marché des Honda CRX connaît une maturité assumée. Après une décennie où l’on trouvait encore des autos à petits prix, la rareté des exemplaires sains et l’engouement des jeunes collectionneurs ont tiré les cotes vers le haut. Les versions à environ 130 ch restent la porte d’entrée idéale, tandis que les exemplaires VTEC ≈150 ch, plus recherchés, s’arrachent en bel état. La présence d’un historique limpide, de pièces d’origine et d’une carrosserie exempte de corrosion devient déterminante.

Les chiffres observés sur le terrain illustrent l’écart entre états. Un coupé en conduite, avec défauts cosmétiques et quelques jeux dans le train roulant, peut rester « accessible ». Un modèle sain, bichonné, avec factures et carnet, réclame un budget plus sérieux. Les autos préparées séduisent, mais leur valeur dépend de la qualité et de la réversibilité des modifications. Les pièces de marques reconnues – Mugen, Spoon Sports, Eibach, OZ Racing, BBS – rassurent davantage que des ensembles hétéroclites.

La corrosion est l’ennemie numéro un. Les zones sensibles incluent les passages de roues arrière, les bas de caisse, les points d’ancrage de train, le plancher proche des évacuations de toit ouvrant. Une inspection sur pont, lampe en main, s’impose. Mécaniquement, surveiller l’embrayage (patinage en charge), les disques de freins (voilage), les silentblocs, et l’état de l’échappement. À l’intérieur, vérifier le bon vieillissement des plastiques, l’état du ciel de toit, et s’assurer qu’aucune fuite d’eau n’a marqué la moquette.

Le contexte réglementaire compte. Selon les villes, les restrictions de circulation peuvent inciter à la carte grise de collection qui apporte certains aménagements, tout en imposant le respect de l’authenticité. L’assurance collection, souvent attractive, apprécie les autos en état d’origine et bien documentées. Pour les importations, une expertise préalable évite les surprises sur les soubassements ou la conformité.

• 🧭 Vérifications prioritaires : corrosion, freinage, embrayage, géométrie, étanchéité 🧪
• 📚 Historique : factures, CT récent, carnet ou dossier photo 📸
• 🧩 Modifs acceptables : réversibles, pièces Mugen/Spoon Sports/Eibach, jantes OZ Racing/BBS ✅
• ⚖️ Réglementation : zones à faibles émissions, collection, assurance dédiée 📝
• 💬 Négociation : chaque défaut documenté est un levier pertinent 💡

Pour mémoire, certaines annonces plus anciennes affichaient des prix de 3 000 à 5 000 €, mais ces opportunités tiennent désormais de l’exception. Le réalisme 2025 consiste à valoriser l’état et la traçabilité plus que la simple année-modèle.

Avec ces repères en tête, la prochaine étape consiste à choisir, fiabiliser et éventuellement sublimer son exemplaire sans trahir son identité.

Conseils d’achat 2025 : fiabiliser, préserver et sublimer une CRX VTEC

La réussite d’un achat commence par une check-list précise et l’acceptation d’une vérité simple : mieux vaut un exemplaire sain qu’une « bonne affaire » à l’historique flou. Une fois la voiture choisie, la priorité va à la révision de sécurité : freins, pneus, amortisseurs, serrages et éclairage. Côté moteur, la courroie de distribution et la pompe à eau se remplacent selon un échéancier prudent (temps ou kilométrage), avec contrôle du jeu aux soupapes et remplacement préventif des durites fatiguées. Une purge complète des fluides (moteur, boîte, freins, refroidissement) remet les compteurs à zéro.

Pour un usage régulier, quelques améliorations « intelligentes » préservent l’ADN. Des ressorts Eibach à la tarage mesuré, des jantes BBS ou OZ Racing au poids contenu, un échappement Mugen à la sonorité feutrée, et des plaquettes performantes forment un ensemble cohérent. Sur le plan moteur, un entretien fin du système VTEC (nettoyage du filtre du solénoïde, joints neufs) assure la bascule franche et répétable. Les amateurs de pistes légères peuvent compléter par un radiateur performant et un ventilateur en bon état.

L’écosystème Honda rend la vie plus facile : certaines pièces de Civic et d’Integra sont compatibles, tandis que des spécialistes refabriquent éléments de carrosserie ou d’intérieur. L’objectif : rester réversible. Cela protège la cote, simplifie l’assurance collection et respecte l’héritage. Pour la carrosserie, mieux vaut réparer méticuleusement que recouvrir : un masticage hasardeux cache parfois la corrosion. Une expertise indépendante peut s’avérer précieuse avant signature, surtout sur un véhicule importé.

Une histoire inspirante vient d’un propriétaire qui a transformé une CRX « sortie de grange » en référence de club. Après sablage et traitement au zinc des soubassements, le train roulant a reçu des silentblocs neufs, des amortisseurs de qualité, puis une géométrie au cordeau. Le moteur, simplement remis aux spécifications d’origine, s’est vu offrir une admission rafraîchie et une ligne Mugen discrète. Résultat : une auto douce au quotidien, mais prête à dynamiter une route de montagne. Preuve qu’un projet patient et rigoureux prime sur les catalogues d’accessoires à rallonge.

• 🧪 Entretien prioritaire : distribution, pompe à eau, joints VTEC, bougies, filtres 🔧
• 🛡️ Préservation : traitement anticorrosion, joints de toit ouvrant, évacuations d’eau 🧼
• 🛞 Upgrades réversibles : ressorts Eibach, jantes OZ Racing/BBS, plaquettes sport ✅
• 🎼 Sonorité mesurée : échappement Mugen, étanchéité parfaite (pas de résonance) 🎵
• 📜 Assurance/collection : dossier photo et factures, conformité d’aspect 📝

Les meilleures CRX sont celles que l’on comprend et que l’on respecte : fiabilité d’abord, style authentique ensuite, plaisir toujours.

Reste à faire vivre sa CRX au quotidien avec des réglages et des choix d’usage qui maximisent la fiabilité et la joie de conduite.

Vivre avec une CRX en 2025 : réglages, pièces et culture de communauté

Une Honda CRX s’apprécie autant sur les petites routes qu’au cœur d’une communauté. Participer à un rassemblement thématique, c’est rencontrer des anciens propriétaires, des préparateurs, des jeunes curieux. Les clubs régionaux organisent des ateliers « freins, trains, corrosion » où l’on partage schémas et couples de serrage. La culture DIY est encouragée, mais encadrée : documentation d’atelier, respect des couples, sécurité. Les sorties mêlent CRX, Civic, Integra et, parfois, des Type R récentes, dessinant la continuité d’un esprit maison.

Au quotidien, quelques réglages d’usage font la différence : pression de pneus régulière, surveillance de la température d’eau, oreille tendue aux bruits du train avant sur chaussée dégradée. La réactivité face à un claquement ou à une dérive de géométrie évite la casse. L’intérieur vieillissant bien, un soin des plastiques et des joints préserve le charme d’époque. En gardant le poids sous contrôle – pas de sono excessive, ni d’accessoires inutiles – on respecte la philosophie initiale de légèreté.

Côté pièces, le marché s’est structuré. Les spécialistes Honda et les plateformes dédiées aux youngtimers proposent refabrications de qualité : joints de toit ouvrant, agrafes de finition, moquettes, supports moteurs. Les pièces performance signées Mugen et Spoon Sports conservent une valeur quasi patrimoniale, surtout si elles sont authentifiées. On voit émerger des restaurations « catalogue d’époque » qui marient fiabilité moderne et look d’antan : pneus de qualité, amortisseurs révisés, freins sécurisés, et l’essentiel d’origine conservé.

La scène événementielle reste vibrante. Des montées historiques aux balades dominicales, la CRX démontre qu’un plaisir accessible existe encore. Les réseaux sociaux jouent un rôle de transmission : tutoriels de purge, comparatifs de plaquettes, retours d’expérience sur des sessions piste. Un propriétaire explique comment, avec un simple réglage de fin de course de pédale et une purge en croix, sa pédale est devenue plus consistante. Une conductrice partage l’effet d’un léger carrossage négatif sur sa confiance en descente de col : une pédagogie collective qui nourrit la sécurité.

• 👥 Communauté : clubs locaux, forums, groupes spécialisés, entraide constante 🤝
• 🧼 Conservation : soins intérieurs, joints et évacuations d’eau, housse respirante 🧽
• 🧭 Réglages : pressions, géométrie, alignement du volant, frein de stationnement ⚙️
• 🧾 Documentation : RTA, manuels d’atelier, couples de serrage, schémas électriques 📘
• 🎯 Philosophie : légèreté, simplicité, précision – l’essence de la CRX ✨

Vivre avec une CRX, c’est cultiver un équilibre : préserver l’esprit, s’autoriser quelques améliorations, et transmettre la passion avec exigence et bienveillance.

Quelle différence entre une CRX ≈130 ch et une CRX VTEC ≈150 ch ?

La version ≈130 ch séduit par sa simplicité et sa disponibilité, avec un caractère vif et une excellente polyvalence. La VTEC ≈150 ch ajoute un second souffle au-delà du basculement du système, une allonge plus marquée et un attrait collection renforcé. Les deux partagent légèreté et précision de châssis.

Quels sont les points de corrosion prioritaires à inspecter ?

Les passages de roues arrière, les bas de caisse, les points d’ancrage des trains, le plancher près des évacuations de toit ouvrant et les supports de cric. Une inspection sur pont et un contrôle des évacuations d’eau s’imposent avant achat.

Quelles améliorations préserver pour rester réversible ?

Ressorts Eibach à tarage modéré, jantes period-correct BBS ou OZ Racing, échappement Mugen discret, plaquettes performantes et durites aviation. Conserver les pièces d’origine permet un retour en arrière, apprécié des assureurs et des collectionneurs.

Quel entretien clé pour fiabiliser le VTEC ?

Vidanges régulières avec huile de qualité, réglage du jeu aux soupapes, nettoyage du filtre du solénoïde VTEC et vérification des capteurs. Remplacer les joints de couvercle de distribution et contrôler la pompe à eau à chaque courroie.

Peut-on utiliser une CRX au quotidien en 2025 ?

Oui, si l’auto est saine et bien entretenue : refroidissement fiable, freins en bon état, géométrie correcte et anticorrosion soigné. Un usage régulier, sans excès, entretient sa mécanique et sa valeur patrimoniale.

Marcel Vialat

Journaliste automobile depuis 20 ans, ancien chroniqueur pour Auto-Rétro, passionné de mécanique et de storytelling.