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Honda prelude 3g 4ws 2 0i 16s : histoire, performances et atouts de ce coupé mythique
Origines et histoire d’ingénierie de la Honda Prelude (III) 4WS 2.0i-16 : la révolution discrète des années 1987-1991
La Honda Prelude 3G 4WS 2.0i 16S a marqué la fin des années 1980 par une synthèse rare d’ingénierie, d’audace et de précision. À une époque où les coupés sportifs se livraient une bataille d’image et de technologie, ce modèle s’est singularisé avec un dispositif à quatre roues directrices mécanique, pensé pour améliorer à la fois l’agilité urbaine et la stabilité à haute vitesse. L’innovation n’a pas été un effet de mode : elle a constitué le cœur du projet, signe d’une ambition technique que Honda revendiquait alors dans sa gamme, aux côtés des Civic et Accord qui prenaient elles aussi de l’assurance.
Le contexte historique éclaire cette audace. Les marchés américain, européen et japonais réclamaient des coupés polyvalents, confortables et fiables, mais capables de tenir la dragée haute à des références venues de Toyota, Nissan, Mazda et Mitsubishi. La troisième génération de Prelude, produite de 1987 à 1991, adopte une silhouette plus basse, un capot long, des phares escamotables et une assise de conduite très soignée. La version 2.0i 16S 4WS devient l’emblème de cette période, avec une mise au point châssis minutieuse qui traverse les décennies sans perdre de sa cohérence.
Le coupé n’a pas seulement ébloui sur le papier. Les passionnés l’ont emmené sur autoroute, routes de campagne, et même sur circuit, confirmant ce que promettaient les brochures : une direction précise, une neutralité rare et un comportement progressif. Une part de ce succès repose aussi sur des détails moins connus, comme la présence de l’ALB (ABS mécanique Honda), précieux sur route mouillée. C’est d’ailleurs l’un des systèmes dont la communauté de propriétaires a appris à entretenir les spécificités, assurant leur longévité.
Dans le paysage actuel des voitures anciennes, la 3G bénéficie d’un capital sympathie intact. L’attrait “youngtimer” repose sur sa propreté de lignes, sa position de conduite basse, son instrumentation au charme 80’s et cette sensation de précision mécanique que l’on ne retrouve que rarement aujourd’hui. Les clubs, tels que le Honda Prelude Club France (HPC), jouent un rôle décisif. Des anecdotes rapportent qu’un membre a pu sauver un système ALB lors des Classic Days au Mans grâce à un simple diagnostic sur place, preuve que le partage de savoirs entretient l’héritage.
La diffusion mondiale et les variantes de motorisation expliquent quelques changements de chiffres selon les pays. On rencontre des versions autour de 137 ch (certains marchés) et d’autres culminant à 150 ch. Cette nuance, loin d’être un détail, illustre la façon dont Honda a su adapter la Prelude 3G aux attentes locales tout en préservant l’esprit du modèle : douceur, allonge et fiabilité. Les données constructeur font état d’une consommation mixte d’environ 8,8 l/100 km pour les versions les mieux réglées, une performance honorable pour l’époque.
Sur le plan culturel, la Prelude a bâti un pont entre les générations. Des propriétaires de la fin des années 80 côtoient aujourd’hui de plus jeunes passionnés, tel Lucas, 28 ans, qui a découvert le modèle lors d’un rassemblement régional. Attiré par la ligne et la promesse d’un comportement unique, il a trouvé dans cette 3G un équilibre rare : une sportive civilisée, assez confortable pour un usage loisir, et terriblement gratifiante sur les routes sinueuses. Les regards qu’elle attire disent beaucoup du pouvoir d’évocation de son design.
Pour mesurer la place de la Prelude 3G dans l’histoire, il suffit d’observer ses contemporaines. Pendant que Toyota peaufine la Celica, Nissan affine la Silvia/200SX, Mazda développe l’MX-6 et Mitsubishi la Galant/Eclipse, Honda choisit une voie singulière : une direction arrière qui rend la voiture à la fois plus sûre sur trajectoire et plus joueuse à bas régime. Cette stratégie a profondément marqué la mémoire collective des amateurs d’ingénierie.
La continuité de l’histoire s’écrit encore. Entre refabrications de silentblocs, solutions pour le clapet d’horloge digitale, ou partage de bonnes adresses, la communauté entretient la flamme. Les rassemblements, les vidéos et les fiches techniques circulent, mettant en scène une voiture désormais patrimoniale. L’ultime preuve de cette transmission réside dans la simplicité avec laquelle un curieux devient passionné après quelques kilomètres à bord.
- 🔧 Dates clés de la 3G : 1987-1991, avec l’apogée du 4WS ✅
- 📐 Design signature : capot long, phares escamotables, ligne tendue ✨
- 🧠 Innovations : 4 roues directrices mécaniques, ALB utile sur le mouillé 🛟
- 🤝 Communauté : le HPC facilite pièces, conseils et sauvegarde du parc ❤️
- 📚 Références : fiches techniques, essais d’époque et Wikipédia utiles pour débuter 📎
| 📅 Année | ⚙️ Événement | 📝 Détail |
|---|---|---|
| 1987 | Lancement 3G | Nouvelle plateforme, 4WS mécanique, style affûté |
| 1988-1989 | Diffusion Europe | Versions 2.0i 16S de 137 à 150 ch selon marchés |
| 1990-1991 | Affinage | Équipements, réglages châssis et finitions améliorés |
| Années 2000+ | Reconnaissance youngtimer | Montée d’intérêt, clubs, tutos, refabrications |
Au terme de ce parcours, l’empreinte de la Prelude 3G 4WS apparaît évidente : un coupé qui a osé la technologie utile et dont l’identité n’a pas pris une ride.

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Architecture technique et 4 roues directrices : moteur 2.0i 16S, châssis et sensations
La fiche technique de la Honda Prelude 3G 4WS 2.0i 16S mérite d’être décodée avec soin. Le 2.0 double arbre à cames en tête, 16 soupapes, délivre selon les versions 137 à 150 ch, avec un tempérament volontaire dès les mi-régimes et une allonge typiquement Honda. La voiture donne le meilleur avec une boîte manuelle bien guidée, tandis que le poids contenu, autour de 1 095 kg, participe à la vivacité.
Le dispositif 4WS de cette génération est mécanique. À basse vitesse, les roues arrière braquent en sens inverse des roues avant, réduisant le rayon de braquage et facilitant les manœuvres. Au-delà d’un certain seuil, elles braquent dans le même sens, stabilisant la voiture lors des changements de file et en appui prolongé. En clair, cela se ressent partout : en ville, sur départementales nerveuses et sur autoroute chargée.
Sur chaussée dégradée, la cohérence châssis/4WS impressionne. La caisse reste lisible, l’amortissement travaille finement, et le volant renvoie une information naturelle. Le système ALB (ABS mécanique) ajoute une marge de sécurité rare à l’époque, utile par temps de pluie. C’est cette interaction douce entre mécanique et sensations qui confère au modèle sa réputation de voiture “juste”.
Le système 4WS expliqué simplement
Le 4WS de la 3G s’appuie sur une cinématique dédiée au train arrière, synchronisée à la direction avant. L’ingénierie privilégie la progressivité : pas de comportement déroutant, mais un ressenti qui paraît évident après quelques kilomètres. Un réglage précis et des silentblocs en bon état sont primordiaux pour conserver la netteté d’origine.
- 🧩 Composants clés : crémaillères, liaisons, rotules spécifiques 4WS ✅
- 🧭 Effets : rayon de braquage réduit, stabilité accrue, cap maintenu 🚀
- 🔩 Entretien : contrôles de jeu et géométrie arrière réguliers 🔍
- 🛡️ Sécurité : synergie avec ALB sur revêtements glissants 🌧️
- 📈 Résultat : direction homogène, confiance immédiate, usure pneus mieux répartie 👟
Les chiffres confirment les sensations. Les meilleures versions 2.0i 16S 4WS annoncent un 0‑100 km/h en un peu plus de 8 s et une vitesse maximale autour de 210–215 km/h. La consommation mixte donnée à 8,8 l/100 km situe le modèle dans la bonne moyenne du segment, compte tenu de l’aérodynamique et du niveau d’équipement.
Un essai sur route rappelle combien la répartition des masses et la mise au point Honda font la différence. Les commandes sont cohérentes entre elles : course de pédale de frein, consistance de l’embrayage, guidage de boîte. En 2025, cette “analogique” s’avère recherchée, tant les mécaniques contemporaines filtrent parfois à l’excès les sensations.
| 🔎 Paramètre | 📊 Valeur |
|---|---|
| Architecture | L4 2.0 DOHC 16v atmosphérique |
| Puissance | 137–150 ch selon marché ⚡ |
| Couple | env. 180–186 Nm 🧠 |
| Poids | ≈ 1 095 kg 🏋️ |
| 0–100 km/h | ≈ 8,3–8,7 s 🏁 |
| Vitesse max. | ≈ 210–215 km/h 🚀 |
| Conso mixte | ≈ 8,8 l/100 km ⛽ |
| Atout clé | 4WS mécanique avant/arrière coordonné 🎯 |
La traduction concrète de ces choix techniques est limpide : une voiture qui parle au conducteur et qui transforme chaque trajet en moment de précision.

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Performances réelles et comparaisons : Prelude 2.0i 16 4WS face aux rivales
Au-delà de la fiche technique, la performance s’évalue au volant. La Prelude 3G 4WS 2.0i 16S se distingue par son homogénéité : accélération franche mais progressive, allonge sur autoroute, freinage rassurant avec ALB et un train arrière “vivant” mais discipliné grâce au 4WS. Ce qui marque, c’est la capacité à avaler un enchaînement de virages sans crispation, avec une traction qui reste saine même sur revêtement granuleux.
Face aux autres coupés de l’époque, la comparaison est flatteuse. Une Toyota Celica GTi-16 fait jeu égal sur certains exercices mais ne propose pas ce ressenti arrière si particulier. Une Nissan 200SX (turbo) accélère plus fort, certes, mais la Prelude renvoie davantage d’informations en appui constant. Côté Mazda MX‑6 et Mitsubishi Eclipse atmosphérique, la Honda prend l’avantage au chapitre direction et équilibre.
Les références françaises ne sont pas oubliées. Une Peugeot 405 Mi16 revendique une vigueur moteur comparable et une tenue de route réputée, tandis qu’une Renault 21 Turbo joue dans la cour des berlines très rapides. La Prelude reste un coupé, plus bas, plus “posé”, avec une mise au point qui privilégie la constance et la lecture de route.
Chiffres, sensations et usage réel
Sur le 0–100 km/h, la 2.0i 16S 4WS tourne aux environs de la huitième seconde. La relance en troisième est l’un de ses points forts : elle ne catapulte pas, elle “pousse” avec régularité jusqu’aux hauts régimes où la signature mécanique Honda s’exprime. Ce caractère s’accorde avec le châssis, donnant l’impression de rouler “au millimètre”. En conduite quotidienne, la réduction du rayon de braquage se savoure à chaque stationnement.
- 🏁 Points forts sur route : précision du train avant, arrière guidé par 4WS 🎯
- 🔄 Agilité urbaine : manœuvres facilitées, demi-tours plus courts 🔁
- 🛣️ Autoroute : stabilité de cap, changements de file sereins 🧭
- ⛽ Efficience d’époque : conso contenue pour un 2.0 atmosphérique 👍
- 🎧 Agrément : sonorité DOHC soyeuse, vibrations bien filtrées 🎼
Le tableau ci-dessous synthétise la position du modèle par rapport aux rivales de la fin des années 80 et du début des années 90. Il ne s’agit pas d’un verdict définitif, mais d’un repère pour comprendre les forces en présence et le rôle unique du 4WS.
| 🏎️ Modèle | ⚡ Puissance | ⏱️ 0–100 km/h | 🚀 Vmax | 🌀 Direction AR |
|---|---|---|---|---|
| Prelude 3G 2.0i 16 4WS | 150 ch | env. 8,5 s | ≈ 215 km/h | Oui (mécanique) ✅ |
| Toyota Celica GTi‑16 | ≈ 147 ch | ≈ 8,8–9,2 s | ≈ 210 km/h | Selon versions 4WS rares |
| Nissan 200SX (S13) | ≈ 169 ch | ≈ 7,5–8,0 s | ≈ 225 km/h | Non (HICAS sur d’autres modèles) |
| Mazda MX‑6 2.0 16v | ≈ 141 ch | ≈ 9,0 s | ≈ 210 km/h | Oui sur certaines 626/Capella |
| Mitsubishi Eclipse 2.0 | ≈ 135–150 ch | ≈ 9,0–9,8 s | ≈ 205 km/h | Non |
| Peugeot 405 Mi16 | ≈ 160 ch | ≈ 8,0 s | ≈ 220 km/h | Non |
| Renault 21 Turbo | ≈ 175 ch | ≈ 7,5 s | ≈ 227 km/h | Non |
En somme, la Prelude 3G 4WS ne cherche pas la surenchère ; elle impose sa signature : la précision et l’équilibre, des qualités qui vieillissent bien.

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Guide d’achat 2025 : fiabilité, pièces et budget pour une Honda Prelude III 4WS
Devenue collectionnable, la Prelude (III) 4WS 2.0i 16S se choisit avec méthode. L’objectif est d’acheter un exemplaire sain, de documenter son entretien et de planifier une maintenance préventive. L’état du système 4WS, la santé du 2.0 DOHC et l’intégrité de la caisse priment, sans oublier les périphériques comme l’ALB, l’électricité d’époque et les éléments d’intérieur.
La bonne nouvelle, c’est l’appui d’une communauté solide. Le Honda Prelude Club France (HPC) rappelle l’importance d’adhérer pour accéder aux conseils, à des refabrications (silentblocs, petites pièces), et à des retours d’expérience concrets. Des membres ont par exemple trouvé des solutions pour le fameux clapet d’horloge digitale souvent cassé, ou pour purger correctement l’ALB après une immobilisation.
Sur la route, un 4WS en forme se reconnaît à sa discrétion : direction centrée, absence de bruits parasites à l’arrière, maniabilité évidente à basse vitesse. Si la voiture semble “flotter” ou si le volant demande des corrections fréquentes, un contrôle de géométrie et des liaisons au sol s’impose. Le 2.0 supporte très bien le kilométrage à condition de respecter les vidanges régulières et la courroie de distribution à échéance.
Points de vigilance essentiels
Un examen approfondi reste la clé, même sur un exemplaire visuellement propre. Les vérifications portent sur la corrosion, l’étanchéité, les périphériques de direction et de freinage. Un essai routier enchaînant ville, route et autoroute permettra de déceler des symptômes qui n’apparaissent pas à l’arrêt.
- 🧲 Carrosserie : bas de caisse, passages de roues arrière, baie de pare-brise 🔎
- 🔧 4WS : jeux dans les rotules/liaisons, cohérence du centrage, absence de voyants ✅
- 🧪 ALB : purge correcte, accumulateur en forme, pas de pédale spongieuse 🛟
- ⏱️ Distribution : 5 ans/100 000 km conseillés, pompe à eau incluse ⛓️
- 🛋️ Intérieur : plastiques, sellerie, clapet d’horloge, toit ouvrant étanche 🧼
- ⛽ Carburant : privilégier SP98, additifs inutiles si entretien suivi 💡
Le budget dépend de l’état initial et de l’ambition de remise à niveau. Les voitures proches de l’origine, non modifiées, tiennent mieux la cote et se maintiennent plus aisément. L’assurance collection et la carte grise de collection (éligible passé 30 ans) facilitent une utilisation sereine, notamment pour aller sur des événements comme les Classic Days au Mans ou des sorties HPC.
| 🧰 Opération | 📆 Périodicité | 💶 Indice de coût | 📝 Points clés |
|---|---|---|---|
| Courroie + pompe à eau | 5 ans / 100 000 km | 600–1 000 € | Qualité pièces, calage soigné ⛓️ |
| Géométrie + liaisons 4WS | Après travaux ou si flottement | 200–600 € | Silentblocs refabriqués utiles 🔩 |
| Purge/révision ALB | 2–3 ans | 150–400 € | Contrôle accumulateur et capteurs 🛟 |
| Amortisseurs (jeu) | Selon état | 600–900 € | Prioriser appairage et qualité 🧪 |
| Embrayage | Selon usage | 700–1 200 € | Butée et récepteur à inspecter ⚙️ |
| Joints de toit ouvrant | À la demande | 80–200 € | Fuites/eau à vérifier 🌧️ |
| Traitement anticorrosion | Préventif | 200–1 000 € | Bases saines, lavage des corps creux 🧴 |
| Clapet d’horloge digital | À la demande | 20–50 € | Pièce identifiée par la communauté ⏰ |
En 2025, l’accès aux pièces s’améliore grâce aux refabrications et à l’entraide. Avec un dossier limpide et un entretien suivi, la 3G 4WS offre une sérénité rare dans l’univers des youngtimers.

Design, culture et héritage : pourquoi la Honda Prelude 3G 4WS reste un coupé mythique
La force de la Prelude 3G 4WS tient à sa cohérence esthétique. La ligne “wedge”, long capot, habitacle avancé et poupe courte expriment le mouvement. Les phares escamotables accentuent l’identité et soulignent l’époque. À l’intérieur, l’ergonomie minutieuse, le volant à jante fine et l’instrumentation lisible traduisent un soin artisanal. L’assise basse et la visibilité correcte pour la catégorie invitent à faire corps avec la machine.
Cette personnalité a infusé dans la culture populaire. Les parcs de voitures anciennes mêlent Prelude à des Celica, 200SX, MX‑6 ou Eclipse, tandis que des rassemblements thématiques réunissent amateurs de Honda, propriétaires de Civic affûtées et d’Accord robustes. Les échanges montrent la spécificité de la 3G : un coupé qui a préféré l’ingénierie fine à la surpuissance.
Sur le plan technique, l’héritage est double. D’un côté, la 3G a inspiré des systèmes modernes de direction arrière pilotée, dont l’esprit se retrouve jusque dans certaines solutions contemporaines (ex. architectures 4Control chez Renault). De l’autre, elle a rappelé qu’une voiture peut être plus rapide en étant plus lisible. L’équilibre n’est pas qu’un mot : il se ressent au quotidien, kilomètre après kilomètre.
La dimension patrimoniale compte également. Beaucoup de propriétaires racontent le premier contact lors d’un essai : siège qui épouse le corps, levier bien placé, direction qui “respire”. Lucas, évoqué plus tôt, résume cette révélation : la voiture donne confiance, tout en gardant une part de mystère qu’on apprivoise au fil des sorties. Cette richesse émotionnelle explique la fidélité des passionnés.
Un style qui traverse le temps
Le design de la 3G préserve une modernité inattendue. Les arêtes sont nettes, les proportions restent justes. La teinte rouge ou blanc nacré, un jeu de jantes d’origine en bel état et une carrosserie bien alignée suffisent à lui redonner son éclat. Les détails – phares pop‑up, feux arrière travaillés, logos – composent un ensemble harmonieux, sans artifice.
- ✨ Signatures visuelles : pop‑up, ligne tendue, vitrage soigné 👁️
- 🎯 Ergonomie : commandes cohérentes, position basse, volant fin 🪑
- 🎓 Héritage : filiation avec technologies de direction arrière modernes 🧠
- 🤝 Culture : rassemblements, clubs actifs, entraide technique ❤️
- 🧭 Intemporalité : design lisible, plaisir de conduite inchangé 🕰️
| 🌟 Atout | 🎬 Ce que cela change | 📌 Illustration |
|---|---|---|
| 4WS mécanique | Agilité + stabilité | Demi‑tours aisés, appuis stables en enchaînements 🌀 |
| Moteur 2.0 DOHC | Souplesse + allonge | Relances propres, sonorité soyeuse 🎼 |
| Design pop‑up | Identité forte | Signature 80’s, charme immédiat ✨ |
| Ergonomie | Confiance au volant | Volant fin, commandes naturelles 🎛️ |
| Patrimoine | Valeur durable | Clubs, refabrications, documentation 📚 |
L’ultime leçon de la 3G : la performance la plus enthousiasmante est celle que l’on maîtrise, celle qui donne envie de reprendre la route le week‑end suivant.
Rivalités, influences croisées et place dans le paysage des youngtimers
La Honda Prelude 3G 4WS 2.0i 16S s’inscrit dans un écosystème foisonnant. Elle dialogue avec les coupés japonais de la même époque et trouve aussi un écho chez les constructeurs européens. Les débats entre passionnés comparent souvent la Prelude à une Toyota Celica plus répandue, à une Nissan 200SX plus explosive, à une Mazda MX‑6 plus feutrée, ou à une Mitsubishi plus démonstrative selon les versions. En France, certaines berlines sportives comme la Peugeot 405 Mi16 et la Renault 21 Turbo viennent pimenter les discussions.
Pourquoi la 3G 4WS sort‑elle du lot ? Parce qu’elle propose un prisme différent : celui de l’équilibre et de la transparence mécanique. La direction arrière n’est pas un gadget, elle structure la conduite. En ville, elle aide ; sur route, elle guide ; sur autoroute, elle apaise. Cette polyvalence explique pourquoi beaucoup d’exemplaires roulent encore régulièrement, loin d’une vie de garage.
L’influence s’est étendue à la gamme Honda. Les qualités de châssis ont nourri l’ADN de modèles plus tardifs, tandis que l’esprit de précision s’est retrouvé dans certaines Civic sportives et dans l’Accord. L’approche “moins de puissance, plus de mise au point” continue d’inspirer des préparations légères et réversibles qui respectent l’authenticité d’origine.
Quelle place aujourd’hui pour la 3G 4WS ?
En 2025, la cote de sympathie reste solide. Les exemplaires d’origine, bien documentés, sont recherchés. Le marché valorise la traçabilité et l’absence de modifications lourdes. Les clubs facilitent les rencontres et l’entraide : tutoriels, bourses d’échange, réfecture de pièces introuvables. Et la part d’émotion reste centrale : l’odeur des tissus d’époque, le clic des commandes, les phares qui se lèvent… Ce théâtre mécanique donne envie de transmettre.
- 🧭 Positionnement : coupé youngtimer technique et fiable 🔧
- 🏁 Caractère : agilité, lisibilité, constance en courbe 🎯
- 🤝 Réseau : clubs, forums, événements (ex. Classic Days) 🌍
- 🧩 Pièces : refabrications ciblées, solutions communautaires 🧰
- 📈 Tendance : valorisation des exemplaires d’origine et entretenus 📜
| 🧭 Critère | ✅ Atout Prelude 3G 4WS | 🧪 Indice d’intérêt |
|---|---|---|
| Technologie | 4WS mécanique abouti | Élevé 🔝 |
| Conduite | Précision, équilibre, retour d’info | Élevé 🎛️ |
| Entretien | Fiable si suivi, communauté aidante | Bon 👍 |
| Design | Pop‑up, ligne wedge, intemporalité | Très fort ✨ |
| Valeur patrimoniale | Montée d’intérêt raisonnée | Solide 📈 |
Au milieu de propositions parfois plus agressives, la Prelude 3G 4WS impose l’évidence tranquille d’une sportive bien née : une valeur sûre du plaisir de conduire.
Quelle est la puissance exacte de la Honda Prelude 3G 4WS 2.0i 16S ?
Selon les marchés et millésimes, la 3G 2.0i 16S 4WS annonce entre 137 et 150 ch. Les versions européennes les mieux dotées approchent souvent les 150 ch, avec une allonge typiquement Honda et un couple autour de 180–186 Nm.
Le système 4WS est-il fiable et réparable en 2025 ?
Oui, s’il est entretenu. Les contrôles réguliers des liaisons, une géométrie soignée et des silentblocs en bon état sont déterminants. La communauté (ex. clubs dédiés) facilite diagnostics, pièces et procédures, rendant le 4WS durable.
Quels sont les temps de 0 à 100 km/h et la vitesse maxi ?
Les meilleurs chiffres se situent autour de 8,5 s pour le 0–100 km/h et 210–215 km/h en pointe sur les versions 150 ch. Les versions moins puissantes sont légèrement en retrait, tout en restant nerveuses.
Quelles vérifications avant achat d’une Prelude 3G 4WS ?
Corrosion (bas de caisse, ailes arrière), état du 4WS (jeux/centrage), purge et santé de l’ALB, distribution (5 ans/100 000 km), étanchéité du toit ouvrant, plastiques intérieurs (dont clapet d’horloge). Un essai en ville, route et autoroute est indispensable.
Avec quelles rivales comparer la Prelude 3G 4WS ?
Toyota Celica GTi‑16, Nissan 200SX S13, Mazda MX‑6, Mitsubishi Eclipse/Colt, et côté françaises Peugeot 405 Mi16 et Renault 21 Turbo. La Prelude se démarque par son 4WS et son équilibre global.
Journaliste automobile depuis 20 ans, ancien chroniqueur pour Auto-Rétro, passionné de mécanique et de storytelling.
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