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Tout savoir sur la triumph tr6 : histoire, spécificités et conseils pour 2025
Triumph TR6 : histoire complète, lignes signées Karmann et destin contrarié par British Leyland
La Triumph TR6 naît en 1969 dans une Angleterre industrielle en mutation. Héritière directe de la TR5, elle conserve l’ossature et le moteur six cylindres 2,5 litres, mais change de visage grâce au coup de crayon incisif de Karmann. La poupe tronquée et la proue plus tendue relèvent l’allure, tout en rompant avec la douceur post-victorienne des TR précédentes. Cette bascule stylistique n’est pas anodine : le roadster anglais doit plaire outre-Atlantique, où la demande pour des voitures sportives accessibles explose.
La série TR, lancée en 1953, a bâti une réputation de machines simples, fiables et enthousiasmantes. La TR6 reprend ce credo et le pousse à maturité. L’empattement, identique à la TR5, offre un comportement stable ; la suspension arrière indépendante reste un atout dynamique. Pourtant, l’histoire industrielle s’invite dans la saga. En 1968, l’intégration de Triumph au sein de la gigantesque British Leyland bouleverse les équilibres. Multiplication des marques, arbitrages opaques, grèves à répétition : la TR6 évolue dans un écosystème chahuté.
Les chiffres de production varient selon les sources, entre 91 500 et un peu plus de 94 000 unités. Ce qui fait consensus : la majorité s’envole vers l’Amérique du Nord, souvent estimée entre 80 et 90 %. Les versions export passent aux carburateurs pour satisfaire les normes antipollution, alors que le marché domestique conserve l’injection mécanique Lucas (PI), plus nerveuse. Ce partage technique crée deux visages complémentaires d’un même modèle : le gentleman sprinter européen et le grand cruiser des highways.
La TR6 n’échappe pas aux rumeurs des années 1970 : sabotages d’atelier, finitions inégales, délais. Derrière la légende noire, il existe surtout une marque qui tente de rester compétitive dans une période d’inflation et de contraintes réglementaires. Contrairement aux idées reçues, un exemplaire entretenu se montre robuste. Les clubs et les spécialistes ont affûté des solutions simples pour fiabiliser l’électricité, régler l’injection, ou adapter les carburants modernes. L’arrivée de pièces neuves via des acteurs comme Moss Europe, Heritage Parts Centre ou British Motor Heritage a, depuis, changé la donne.
La fin de production en 1976 ouvre la page TR7/TR8 et son style « wedge ». La TR6, elle, reste l’archétype du roadster britannique « musclé », cabriolet de caractère doté d’un couple généreux et d’une sonorité rauque. Des propriétaires comme Yves, qui parcourt les routes départementales au lever du jour, racontent à quel point le moteur à six cylindres sait mêler tactilité mécanique et horizon romantique. Entre patrimoine industriel et liberté, l’auto incarne un pont précieux entre une Angleterre artisanale et un monde globalisé.
Les raisons de cet attachement tiennent à un équilibre rare : position de conduite, levier de boîte précis, capote simple, esthétique austère mais charismatique. La TR6 propose un rapport direct à la route, moins filtré que les cabriolets modernes. Dans une époque où l’on recherche l’authenticité, cette proposition retentit plus fort que jamais. Le meilleur argument en sa faveur demeure finalement le plaisir immédiat qu’elle procure, moteur tiède et ciel clair, sur une départementale en épingle.
- 🧭 Histoire solide : 1969–1976, dernière grande TR « classique ».
- 🎨 Design Karmann : lignes tendues, avant/arrière redessinés.
- 🚢 Export massif : un succès majeur en Amérique du Nord.
- ⚙️ Deux visages mécaniques : Lucas PI en Europe, carburateurs aux USA.
- 🛠️ Réparabilité élevée : réseau de pièces (Moss Europe, Heritage Parts Centre, British Motor Heritage).
| Repère historique 🕰️ | Détail clé 🔎 | Impact 🚀 |
|---|---|---|
| 1969 | Lancement TR6, style Karmann | Image plus agressive 😊 |
| 1970–1973 | Consolidation des ventes export | Notoriété en Amérique du Nord 🌎 |
| 1974–1976 | Contraintes émissions et coûts | Versions carburateurs plus sages 🧩 |
| 1976 | Fin de production, relais TR7/8 | TR6 devient icône patrimoniale 🏁 |
En filigrane, l’histoire de la TR6 démontre que les belles mécaniques résistent au temps quand la communauté s’en empare et les fait vivre.

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Spécificités techniques Triumph TR6 : moteur 2,5 litres, châssis agile et performances authentiques
La fiche technique de la TR6 condense l’esprit « sport chic » de l’époque. Sous le capot, un six cylindres en ligne de 2498 cm³ respire par une injection mécanique Lucas sur les versions européennes, ou via deux carburateurs Stromberg/CD pour l’export. La puissance varie selon la configuration et les millésimes, avec des versions PI culminant à environ 152 ch et des déclinaisons export plus tempérées. Mais l’essentiel est ailleurs : un couple gras, disponible bas, qui pousse avec une belle rondeur.
La transmission manuelle à 4 vitesses peut recevoir un overdrive sur 3e et 4e, transformant la route en tapis roulant lorsque le régime baisse d’un cran sans perdre d’allonge. Le châssis posé sur un empattement compact livre une agilité sincère ; la direction à crémaillère renseigne, et les freins mêlant disques avant et tambours arrière répondent correctement avec des plaquettes Mintex bien choisies. Côté pneus, un train de Michelin 15 pouces réveille précision et confort.
Le design Karmann ne se contente pas d’être séduisant. Il favorise une meilleure stabilité à haute vitesse grâce à des surfaces plus nettes et une poupe moins « portante ». Résultat : un comportement sain, lisible, avec un roulis dans la norme de l’époque mais une tenue de cap rassurante. L’ensemble compose un roadster polyvalent, apte à la balade comme aux routes de montagne.
L’entretien reste classique : huile Castrol 20W-50, vérification de l’allumage, jeux aux soupapes, réglage de l’injection et synchronisation des carburateurs si présents. Un embrayage Borg & Beck d’origine assure une endurance élevée, et une ligne d’échappement en bon état magnifie le timbre, sans hurler. Les points d’attention ? Masse électrique, connecteurs, faisceau vieillissant : une tradition britannique à apprivoiser plutôt qu’à redouter.
Sur le plan des chiffres, la TR6 revendique des temps d’accélération honorables pour son ère. Un 0 à 60 mph autour de 8 à 9 secondes pour une PI en bon ordre, une vitesse de pointe dépassant les 115 mph. Mais ce qui séduit réellement, c’est l’élasticité et la sonorité rauque au-delà de 3000 tr/min, quand le six en ligne se met à chanter d’une voix pleine, presque métallique.
- 🔩 Moteur 2,5 L six cylindres : couple généreux et souplesse.
- ⚡ Lucas PI (Europe) vs carburateurs (export) : deux caractères, même ADN.
- 🛞 Pneus Michelin 15″ : équilibre grip/confort.
- 🛑 Plaquettes Mintex : mordant constant et réassurance.
- 🛢️ Huile Castrol 20W-50 : film protecteur adapté aux tolérances d’époque.
| Élément ⚙️ | Spécification 📏 | Commentaire 💡 |
|---|---|---|
| Moteur | L6 2498 cm³ | Souple et chantant 🎶 |
| Puissance | ≈ 104 à 152 ch | Selon marchés et années 🌍 |
| Transmission | 4 vitesses + overdrive | Régime abaissé sur voie rapide 🛣️ |
| Freins | Disques AV / Tambours AR | Upgrade plaquettes Mintex 👍 |
| Pneus | 15 pouces | Préférence Michelin pour la progressivité 🧭 |
Envie d’entendre le six cylindres à l’œuvre et de voir l’overdrive en action ? Une recherche vidéo ciblée permet de saisir l’expérience sensorielle promise.
Cette base technique, à la fois simple et charismatique, explique pourquoi la TR6 demeure une valeur sûre dans la galaxie des roadsters classiques.

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Conseils d’achat Triumph TR6 en 2025 : vérifier l’essentiel, budgéter, sécuriser le plaisir
Acquérir une TR6 en 2025 demande méthode et discernement. Les annonces sont nombreuses, mais l’état réel varie. Mieux vaut privilégier un exemplaire sain plutôt qu’un prix « attractif » masquant corrosion ou bricolage. Première étape : inspecter la structure. Le châssis en échelle doit être ausculté au niveau des supports de suspension, de la traverse avant et des points d’ancrage de la caisse. Les bas de caisse, passages de roue arrière et longerons internes concentrent souvent la rouille. Un pont élévateur et une lampe frontale font gagner du temps.
Le fonctionnement de l’overdrive constitue un indicateur d’entretien global. Il doit s’enclencher franchement, sans patinage ni délai excessif, et se désengager net. Côté moteur, la pression d’huile à chaud, le démarrage à froid, l’absence de cliquetis et de fumée bleue après une décélération sont des repères concrets. Sur une PI, la pompe et la rampe d’injection Lucas doivent être en bon état, avec un démarrage vif. Sur les versions à carburateurs, un ralenti stable à chaud livre une bonne lecture de santé.
Le faisceau électrique mérite une attention posée. Des connecteurs propres, des masses refaites, un alternateur en forme et des phares alimentés correctement réduisent les « mystères » électriques. Des ceintures Securon remises au goût du jour renforcent la sécurité sans trahir l’esprit d’origine. Les freins gagnent à être révisés avec des durites neuves et des plaquettes Mintex. Pour la boîte et l’embrayage, un kit Borg & Beck demeure une valeur technique sûre.
Sur le plan administratif, privilégier un historique limpide : factures, CT, dossier photo de restauration. Un certificat d’authenticité ou d’archives renforce la traçabilité. Les pièces de carrosserie issues de British Motor Heritage rassurent sur la qualité du métal et des ajustements. Côté budget, prévoir une enveloppe d’amélioration la première année, même sur un exemplaire « prêt à rouler » : pneumatiques Michelin, fluides Castrol, silentblocs, petites finitions d’usage.
Les contraintes modernes entrent dans l’équation. Les zones à faibles émissions imposent parfois des règles spécifiques, mais la carte grise de collection et l’usage raisonné facilitent le quotidien. Concernant les carburants, un œil sur l’éthanol et la compatibilité des durites reste utile. Enfin, l’assurance « collection » intègre des conditions d’usage et de stationnement qui influent sur la prime. Un tour chez des spécialistes et un passage par Moss Europe ou Heritage Parts Centre pour inventorier les pièces à prévoir aident à anticiper.
- 🧲 Corrosion : contrôler châssis, bas de caisse, passages d’ailes.
- ⚙️ Moteur/OD : pression d’huile, enclenchement overdrive, ralenti stable.
- 🔌 Électricité : masses propres, alternateur, faisceau non « bidouillé ».
- 🧾 Historique : factures, photos, pièces British Motor Heritage si tôlerie refaite.
- 💼 Budget : pneus Michelin, fluide Castrol, freins Mintex, embrayage Borg & Beck.
| Point à vérifier 🧰 | Que regarder 👀 | Signal positif ✅ | Alerte ⚠️ |
|---|---|---|---|
| Châssis | Corrosion, soudures | Surface saine, soudures propres 🙂 | Trous, déformations 😬 |
| Moteur | Démarrage, fumées | Démarre au quart, pas de fumée 🔥 | Bleue à la décélération 🚫 |
| Overdrive | Temps d’engagement | Franc et rapide ⏱️ | Patinage, retard ⛔ |
| Électricité | Masses, connecteurs | Contacts propres ✨ | Dominos, fils coupés 🧨 |
| Freins | Équilibre, pédale | Pédale ferme, Mintex 👍 | Tirage, spongiosité 🧯 |
Choisir une TR6, c’est adopter un usage sensible et réfléchi : bien achetée, elle récompensera largement par son charisme et sa fiabilité.

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Restaurer et entretenir une Triumph TR6 : pièces, fluides et méthodes qui font la différence
La TR6 se restaure avec méthode et patience. Avant de démonter, il faut documenter : photos, étiquettes, boîtes dédiées. La caisse déposée du châssis simplifie les corrections d’alignement et la lutte contre la corrosion. Les panneaux issus de British Motor Heritage assurent des ajustements proches de l’origine, limitant les heures d’atelier consacrées aux jeux et aux galbes. Les pièces mécaniques se trouvent facilement chez Moss Europe et Heritage Parts Centre, qui proposent autant de composants d’origine que des améliorations réversibles.
Côté moteur, la réfection du haut moteur nécessite une métrologie sérieuse et le respect des couples de serrage. Une pompe à essence en forme, un faisceau d’allumage propre et une alimentation d’injection Lucas bien réglée métamorphosent l’agrément. Sur une version à carburateurs, la synchronisation et l’état des membranes sont décisifs. L’embrayage Borg & Beck reste une valeur sûre lors d’une dépose boîte. Pour le freinage, l’association durites aviation + plaquettes Mintex offre un gain franc, tout en conservant l’architecture d’époque.
L’overdrive réclame une huile adaptée et un circuit électrique net (contacteur, relais, masse). Un mauvais réglage se traduit par des hésitations ; une vidange et un calibrage soigné règlent souvent 80 % des cas. Dans la boîte et le pont, un lubrifiant conforme aux recommandations d’époque évite les craquements intempestifs. En moteur, une huile Castrol 20W-50 protège parfaitement les jeux plus larges des mécaniques anciennes.
La sécurité n’est pas oubliée : ceintures Securon, pneus Michelin en bon état, phares correctement alimentés. Le faisceau d’origine bénéficie d’une restauration méticuleuse, plutôt que d’un « patchwork » hasardeux. Remplacer les cosses, nettoyer les masses, vérifier le relais de l’overdrive : de petites opérations qui évitent les pannes injustes lors d’une sortie dominicale.
Une restauration réussie tient autant à la technique qu’à la planification. Étapes réalistes, budget ventilé, sous-traitance ciblée (peinture, métrologie), et un stock de pièces en amont évitent la dispersion. Dans cette logique, les catalogues illustrés de Moss Europe et Heritage Parts Centre deviennent de véritables manuels de navigation. La communauté Triumph, très active, apporte retours d’expérience et astuces, du réglage des Stromberg à la purge parfaite du circuit de freinage.
- 🧰 Démontage réfléchi : documenter pour remonter sans stress.
- 🧴 Fluides adaptés : moteur Castrol, boîte/pont aux normes d’époque.
- 🧲 Injection/Carbus : rigueur sur Lucas PI, membranes et synchro pour Stromberg.
- 🦺 Sécurité : ceintures Securon, freins Mintex, pneus Michelin.
- 🏗️ Tôlerie : panneaux British Motor Heritage pour des ajustements propres.
| Opération 🔧 | Périodicité ⏳ | Pièces/Produits 🛒 | Gain 🎯 |
|---|---|---|---|
| Vidange moteur | 5000–7000 km | Huile Castrol 20W-50 | Longévité accrue 🟢 |
| Réglage allumage | Annuel | Faisceau/contacts soignés | Démarreur vif ⚡ |
| Purge freins | 12–18 mois | Plaquettes Mintex | Pédale ferme 🦶 |
| Contrôle overdrive | Annuel | Relais, faisceau, huile | Enclenchement net 🟩 |
| Ceintures | Au besoin | Securon | Confiance au volant 🛡️ |
Pour visualiser une remise en état intelligente, rien de tel qu’un bon reportage vidéo qui détaille châssis, faisceau et réglages.
La bonne méthode n’est pas la précipitation, mais l’addition de gestes justes et de pièces éprouvées.

Culture, routes et communauté Triumph TR6 : clubs, événements et art de rouler
La TR6 vit au-delà de la fiche technique : elle rassemble. Les clubs nationaux et régionaux organisent sorties, bourses de pièces et ateliers, où l’on parle autant d’angles de trains roulants que de souvenirs de routes au petit matin. Le Triumph Club de France et les communautés locales fédèrent les propriétaires, tandis que les forums gardent la trace des réglages les plus pointus. En Grande-Bretagne, le TR Register multiplie les rencontres, preuve que l’entraide n’est pas un vain mot.
Les événements majeurs comme Goodwood Revival ou des rallyes historiques rappellent que la TR6 s’apprécie en mouvement. Son allure trapue et son échappement au timbre grave composent un tableau visuel et sonore captivant. En 2025, les restrictions de circulation exigent simplement de planifier : trajets adaptés, stationnement sécurisé, et une révision en amont. En échange, la route rend ce que la TR6 a de plus précieux : une sensation de liberté, un dialogue mécanique, une parenthèse hors du temps.
Les préparations restent mesurées pour préserver l’âme de l’auto. Un jeu de pneus Michelin contemporains, des plaquettes Mintex, un embrayage Borg & Beck neuf et des ceintures Securon suffisent souvent à rehausser l’agrément. Les pièces de carrosserie et de finition provenant de British Motor Heritage garantissent un rendu cohérent si l’on vise l’authenticité. Les distributeurs comme Moss Europe ou Heritage Parts Centre permettent de préparer un road-trip avec une liste de pièces d’avance : courroies, relais, ampoules, durites.
Photographie, paysages, patrimoine : la TR6 inspire. Un lever de soleil sur une route de campagne, l’ombre portée du volant à trois branches, la buée qui s’évapore du capot… Le roadster devient une caméra émotionnelle. Cette dimension culturelle n’est pas accessoire : elle explique pourquoi autant de propriétaires transmettent la passion à leurs proches, en faisant de chaque trajet une petite histoire à raconter.
Yves, rencontré lors d’une sortie, illustre cette vision. Après une révision simple (huile Castrol, plaquettes Mintex, pneus Michelin), il a aligné plusieurs centaines de kilomètres sans encombre, profitant de l’overdrive sur voies rapides et du couple du six en ligne sur les cols. Son récit n’est pas isolé, il raconte surtout la cohérence d’un ensemble bien réglé.
- 🏁 Clubs actifs : entraide, documentation, sorties.
- 🗺️ Événements : rallyes de régularité, meetings, bourses.
- 🎒 Préparation routes : pièces de rechange, outillage, check-list.
- 📸 Mémoire : photographier, transmettre, raconter.
- 🧭 Philosophie : rouler souvent, doucement, longtemps.
| Thème 🎭 | Action 🚗 | Bénéfice 😊 |
|---|---|---|
| Club | Adhésion, rencontres | Réseau, conseils 🤝 |
| Événement | Inscription, contrôle technique | Motivation, cap fixé 🗓️ |
| Préparation | Pièces de secours Moss Europe/Heritage Parts Centre | Tranquillité d’esprit 🧘 |
| Sécurité | Ceintures Securon, freins Mintex | Confiance augmentée 🛡️ |
| Authenticité | Pièces British Motor Heritage | Cohérence visuelle 🎨 |
Au fond, la culture TR6 valorise le geste juste et le partage : rouler pour le plaisir, et le plaisir de le partager.

Comparatifs, options et réglages Triumph TR6 : choisir ses pièces et affiner le caractère
Chaque TR6 raconte sa propre histoire technique. L’assortiment de pièces de qualité permet de personnaliser sans dénaturer. Plaquettes Mintex pour les routes vallonnées, pneus Michelin pour leur progressivité, embrayage Borg & Beck pour l’endurance, fluide Castrol pour la constance thermique ; l’équation se résout en fonction de l’usage. Côté injection Lucas, un réglage précis du débit et un circuit parfaitement étanche transforment la réponse à mi-régime. Sur les versions à carburateurs, l’homogénéité du ralenti et la montée franche en régime signent des membranes en forme et une synchro rigoureuse.
Les trains roulants gagnent à être contrôlés et, si besoin, reconnus : silentblocs, amortisseurs, géométrie. L’objectif n’est pas la dureté, mais la cohésion. Un train avant correctement ouvert pointe et tient la corde, tandis qu’un arrière neutre évite les réactions à l’accélération en appui. Un schéma simple, des pièces saines, et le comportement se clarifie. Pour l’électricité, remonter des connecteurs de qualité et assurer les masses offre une fiabilité qui dément bien des clichés.
Le marché des pièces regorge d’options : lignes d’échappement à la sonorité plus pleine, radiateurs améliorés, ventilateurs additionnels, et même quelques modernisations discrètes qui ne trahissent pas l’esprit d’époque. L’idée n’est pas de transformer la TR6 en autre chose, mais d’en révéler la substance. Les distributeurs spécialisés comme Moss Europe et Heritage Parts Centre accompagnent ces choix avec des kits cohérents, pendant que British Motor Heritage sécurise le volet carrosserie.
L’importance de l’essai routier ne doit pas être sous-estimée. Tester l’overdrive sur une longue portion, écouter les résonances à vitesse stabilisée, sentir la direction sur un revêtement imparfait : autant de signaux faibles qui guident vers les bons réglages. Un jeu de plaquettes Mintex bien rodé, des pneus Michelin à la bonne pression, une huile Castrol fraîche : la somme de détails qui rend la voiture fluide et cohérente.
La TR6 se savoure d’autant plus que l’on a pris le temps d’aligner la mécanique avec son envie de route. Telle est la clé : une personnalisation raisonnable, lisible, qui améliore la confiance et donc le plaisir.
- 🎯 Choisir des pièces de qualité, compatibles et documentées.
- 🧪 Mesurer les effets : freinage, température, bruit, consommation.
- 🔧 Régler finement l’injection Lucas ou la synchro carbus.
- 🛞 Soigner les pneumatiques Michelin et la géométrie.
- 📚 S’appuyer sur Moss Europe, Heritage Parts Centre, British Motor Heritage.
| Composant 🧩 | Option 🔁 | Effet ressenti 🎧 | Conseil 🧠 |
|---|---|---|---|
| Freins | Plaquettes Mintex | Mordant et constance ✅ | Rodage soigné 👟 |
| Embrayage | Borg & Beck | Progressivité et robustesse 💪 | Contrôle butée 🔍 |
| Moteur | Huile Castrol 20W-50 | Pression stable 🌡️ | Vidanges régulières ⏱️ |
| Pneus | Michelin 15″ | Grip progressif 🧭 | Pression ajustée 📏 |
| Carrosserie | British Motor Heritage | Ajustements précis 🧱 | Antirouille soigné 🧴 |
Aligner les bons choix de pièces et de réglages, c’est révéler la TR6 telle qu’elle sait être : franche, musicale, et profondément attachante.
Quelle différence entre une TR6 PI et une TR6 à carburateurs ?
La version PI (injection mécanique Lucas) délivre une puissance plus élevée et une réponse plus vive, surtout à mi-régime. Les versions à carburateurs sont plus simples à régler et moins sensibles à la chaleur, au prix d’un tempérament un peu plus doux. Les deux partagent le même 2,5 L et restent très plaisantes si le réglage est soigné.
Quels sont les points de corrosion prioritaires à contrôler ?
Châssis (supports de suspension, traverses), bas de caisse, passages de roue arrière, planchers et pieds de porte. Une inspection sur pont, un testeur d’épaisseur et des photos d’anciennes réparations permettent d’évaluer la qualité du métal et des soudures.
Quelles améliorations discrètes recommandées pour rouler souvent ?
Pneus Michelin récents, plaquettes Mintex, ceintures Securon, embrayage Borg & Beck, faisceau électrique fiabilisé et huile moteur Castrol 20W-50. Ces choix préservent l’authenticité tout en améliorant sécurité et agrément.
L’overdrive est-il indispensable ?
Pas indispensable, mais fortement apprécié. Il réduit le régime à vitesse stabilisée, diminue le bruit et la consommation, et rend la voiture plus reposante sur longue distance. Un overdrive en bon état est un vrai plus à l’achat.
Où trouver des pièces fiables pour une TR6 ?
Moss Europe et Heritage Parts Centre pour la mécanique et la finition, British Motor Heritage pour les éléments de carrosserie. Ces acteurs proposent des références de qualité, documentées et généralement compatibles sans surprise.
Pour thomas, chaque véhicule vintage est une œuvre d’art roulante. Il capture l’âme des carrosseries dans ses clichés, et ses textes sont une extension de son objectif : visuels, sensibles, presque poétiques, ils donnent vie aux chromes et aux cuirs patinés.
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Bernard Maglo
2 novembre 2025 at 16h44
La TR6, une légende anglaise vive et robuste.