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jaguar xj40 3,6l : histoire et performances d’une icône vintage
Jaguar XJ40 3,6L : genèse, design et contexte historique d’une berline culte
La Jaguar XJ40 3,6L incarne l’aboutissement d’une refondation annoncée du haut de gamme britannique. Présentée en 1986 et produite jusqu’en 1994, cette génération s’oppose aux lourdes tendances des années 70 pour adopter des volumes plus tendus, un capot bas et une ceinture de caisse élancée. Les versions les plus huppées arborent des phares rectangulaires, signature moderne du temps, tandis que les finitions d’accès préservent une double optique plus traditionnelle. L’enjeu était clair : rester une véritable Jaguar sans s’engluer dans le passé, tout en affrontant l’armada allemande.
Dans ce contexte, l’XJ40 3,6L doit à la fois rassurer les fidèles et convaincre de nouveaux clients, notamment ceux qui hésitent entre une E32 germanique et une anglaise au charme aristocratique. Les appellations Daimler et Vanden Plas jouent un rôle crucial : elles signent la tradition d’un confort cossu, d’une sellerie opulente et d’un raffinement insonorisé à la main. En arrière-plan, l’ombre de Ford, actionnaire à partir de 1989, se profile : les process industriels s’affinent, la fiabilité s’améliore par touches, et la XJ40 évolue vers une maturité technique que les collectionneurs d’aujourd’hui recherchent.
La carrosserie de 4,99 m affiche une prestance sans ostentation, avec un long empattement propice à la stabilité. Les lignes anguleuses, parfois décrites comme audacieuses, vieillissent bien auprès des amateurs de design néo-classique. Les boiseries polies, la sellerie en cuir pleine fleur et les moquettes épaisses perpétuent un luxe tactile, celui qui donne envie de prendre la route lorsque la météo dégage une lumière de fin d’après-midi sur les départementales. À l’autre extrême, le minimalisme numérique actuel rend cette Jaguar encore plus chaleureuse et rare dans le paysage de 2025, où l’authenticité devient un critère de choix.
Autour de la 3,6L, le spectre complet XJ40 évolue : apparition de la 2.9 d’entrée de gamme, montée en 4.0 plus tard, puis audace suprême avec la V12 badgée XJ81, preuve que Coventry n’a jamais renoncé à l’exubérance mécanique. La sphère accessoiriste s’organise : certains éléments électriques signés Lucas cohabitent avec l’arrivée de systèmes ABS d’origine Bosch selon les marchés, tandis que des propriétaires privilégient des lubrifiants Castrol ou Shell pour respecter l’ADN de l’auto. L’iconisation fait le reste : la 3,6L devient une passerelle entre classicisme et modernité britannique.
Pour un collectionneur d’aujourd’hui, ces repères historiques se doublent d’un contexte culturel. Les médias et événements spécialisés valorisent les grandes berlines d’époque. Des contenus dédiés aux joyaux automobiles vintage mettent en perspective les autos d’exception de la même période, tandis que l’engouement pour des émissions de restauration, comme Wheeler Dealer France 2025, ravive l’appétit de remettre sur route ces aristocrates de l’asphalte. Dans les rassemblements, l’XJ40 3,6L étonne par son capital sympathie, entre élégance et discrète sportivité.
Repères chiffrés et détails marquants
- 🚗 Période : 1986-1994, avec la 3,6L produite principalement 1986-1989.
- 🏁 Positionnement : grande berline de luxe, concurrente des allemandes E32/E34.
- 🪵 Ambiance : boiseries vernies, cuir haut de gamme, finitions Daimler/Vanden Plas.
- 🔧 Électrique : composants Lucas fréquents, ABS Bosch selon versions.
- 🛞 Évolution : apparition ultérieure du V12 (XJ81), signe d’une ambition intacte.
| 📅 Année clé | 🧩 Événement | ✨ Impact |
|---|---|---|
| 1986 | Lancement XJ40 3,6L | Design modernisé, montée en qualité perçue |
| 1989 | Ford au capital | Process de fiabilité renforcés 🛠️ |
| 1992-1994 | Variantes XJR et V12 XJ81 | Image de performance consolidée 🏁 |
Ces points d’ancrage éclairent une trajectoire : l’XJ40 3,6L, née dans un moment charnière, a su conjuguer charme ancestral et réformes techniques pour devenir une icône crédible.

AJ6 3,6 litres : architecture, performances et sensations au volant
Le six-cylindres en ligne AJ6 de 3,6 L personnifie l’élégance mécanique Jaguar. Conçu autour d’un bloc en alliage, il adopte un double arbre à cames en tête et une respiration à 24 soupapes (4 par cylindre) qui favorisent souplesse et allonge. Les chiffres marquent encore les esprits : environ 221 ch à 5 000 tr/min, un couple proche de 34,4 mkg à 4 000 tr/min, un 0-100 km/h en 7,4 s et une vitesse de pointe voisine de 219 km/h. Les conducteurs évoquent un filé de couple princier et un velouté sonore feutré, très différent des V8 germaniques de l’époque.
La boîte manuelle à 5 rapports met en valeur la souplesse du moteur, tandis que les versions automatiques privilégient un charme de grande routière. L’alimentation gérée électroniquement permet un démarrage prompt et un ralenti étonnamment stable pour une mécanique des années 80. Sur le plan de l’entretien, le respect des recommandations d’huile — souvent Castrol ou Shell en viscosités adaptées — garantit la longévité des paliers et des tendeurs de distribution. Les propriétaires attentifs surveillent la propreté du circuit d’admission et la qualité des bougies afin d’éviter toute hésitation à mi-régime.
Les comparaisons modernes bénissent l’équilibre de ce moteur : suffisamment performant pour animer une berline de 1,7 tonne, mais jamais brutal. À l’ère des downsizings, il incarne un luxe discret, aussi présent dans le souffle que dans la réserve de puissance. Pour qui s’intéresse aux systèmes d’allumage et à leur remise à niveau, un éclairage utile se trouve dans ce dossier pédagogique sur l’allumage et le démarrage, qui aide à comprendre les symptômes et réglages à privilégier sur un six-en-ligne ancien.
Les performances de l’XJ40 3,6L se comparent intelligemment à d’autres références de l’époque. Une Porsche 928 GTS joue la carte du V8 transaxle plus tranchant, quand une grande berline allemande met l’accent sur la rigueur. L’XJ40, elle, choisit l’aisance. Pour les curieux de la branche sportive, la lignée XJ à tempérament s’illustre aussi à travers l’XJR, dont les performances et histoire éclairent comment Coventry a su muscler son image sans renier l’étoffe du luxe.
Chiffres et éléments pratiques
- 🏎️ Puissance/Couple : env. 221 ch et 34,4 mkg ➜ reprises souveraines.
- ⚙️ Architecture : L6, DOHC, 24V ➜ douceur mécanique et fiabilité de conception.
- ⛽ Conso mixte : environ 11,9 l/100 (selon conduite) ➜ grande routière assumée.
- 🧰 Entretien : huile Castrol ou Shell préconisée, bougies bien calibrées.
- 🎼 Caractère : sonorité feutrée, montée en régime progressive et classe.
| 🔢 Donnée | 📏 Valeur | 💡 Commentaire |
|---|---|---|
| Cylindrée | 3590 cm³ | L6 AJ6, équilibre naturel ⚖️ |
| Distribution | DOHC, 24V | Respiration efficace 🎯 |
| Puissance | ≈ 221 ch | Adaptée à 1,7 t 🐆 |
| 0-100 km/h | ≈ 7,4 s | Rapide pour une berline de luxe 🏁 |
Pour ressentir ce caractère en images, il est pertinent de découvrir des essais d’époque et des comparatifs récents.
Les images montrent souvent ce mélange unique de glisse subtile et de précision, un langage de la route que la fiche technique ne traduit jamais totalement.
La synthèse de douceur et de vigueur positionne l’AJ6 3,6L parmi les mécaniques les plus attachantes des années 80, un cœur battant qui fait la singularité de l’XJ40.
Châssis, direction et freinage : l’équilibre d’une grande Jaguar des années 80
Le châssis de la Jaguar XJ40 3,6L se distingue par sa géométrie à triangles superposés aux deux essieux, solution ambitieuse pour une berline de luxe. L’auto privilégie la précision de cap et l’amortissement en deux temps : petit débattement ferme pour contenir le roulis, grande souplesse sur les longues ondulations. La direction à crémaillère assistée propose un retour d’information naturel, sans lourdeur, et un rayon de braquage digne d’une voiture de ville. Sur longs trajets, cette dynamique apaisée réduit la fatigue, tandis que la rigidité structurelle maîtrise les mouvements de caisse.
Les freins à disques ventilés à l’avant apportent une marge thermique rassurante. L’ABS, souvent d’origine Bosch selon les configurations et marchés, était proposé en option sur les premières années. Comparée à des contemporaines, l’XJ40 3,6L mise davantage sur la progressivité que sur la morsure initiale. La monte de pneus métriques 220/65 VR390 a entretenu un certain exotisme technique; beaucoup optent aujourd’hui pour une conversion en 15 ou 16 pouces, avec des enveloppes Pirelli modernes pour concilier authenticité et disponibilité.
Les dimensions — 4,99 m de long, environ 1,80 m de large, 1,38 m de haut — donnent une silhouette basse et racée. Le poids aux alentours de 1 770 kg et un Cx soigné pour l’époque expliquent ses bonnes allures de croisière. On retrouve une cohérence de grande routière capable d’encaisser des milliers de kilomètres avec panache. Un détail pragmatique retient l’attention des voyageurs : le coffre d’environ 430 litres et un réservoir de 89 L rendent possible l’itinérance au long cours.
Cette élégance dynamique fait écho à d’autres propositions vintage. Les amateurs de coupés puissants s’intéressent à la Porsche 928 GTS déjà citée, tandis que les amoureux de roadsters découvriront l’héritage côté BMW Z1 ou le guide du Jaguar XK150 Roadster, tous témoins d’une époque où l’ingénierie osait encore l’originalité. À l’opposé, les micro-citadines d’Italie comme Autobianchi montrent combien la diversité des formats enrichit la culture automobile, du luxe feutré à l’ingéniosité compacte.
Points pratiques pour rouler et bien régler
- 🛞 Pneus : conversion vers 15/16” recommandée ➜ choix élargi en Pirelli P7 ou Cinturato.
- 🧭 Géométrie : contrôle précis du carrossage et pincement à chaque révision 🔧.
- 🧽 Freinage : purge régulière, disques ventilés AV à surveiller en usage intensif.
- 🧳 Voyage : coffre 430 L, réservoir 89 L, excellent pour les rallyes de navigation.
- 🛡️ ABS : selon versions, utile sous la pluie et sur revêtements inégaux.
| ⚙️ Élément | 📐 Configuration | ✅ Bénéfice |
|---|---|---|
| Suspensions | Triangles superposés AV/AR | Guidage précis, confort maîtrisé 😌 |
| Direction | Crémaillère assistée | Retour d’info, manœuvres aisées 🔄 |
| Freins | Disques ventilés AV | Endurance accrue 🛑 |
| Pneus | 220/65 VR390 (origine) | Style d’époque, choix limité aujourd’hui 🧭 |
En résumé, la tenue de route d’une XJ40 3,6L ne cultive pas la rigidité excessive : elle préfère la précision soyeuse, signature qui traverse les décennies et séduit encore.

Fiabilité, entretien et améliorations réfléchies pour 2025
Les passionnés de XJ40 savent qu’une berline ancienne demande un plan d’entretien exigeant mais raisonnable si l’on anticipe. Les premiers millésimes peuvent révéler des caprices électriques attribués à certains composants Lucas ; il convient de sécuriser masses et connectiques, de surveiller les relais et d’utiliser des cosses de qualité. Les capteurs d’ère 80-90 vieillissent, d’où l’intérêt de diagnostiquer méthodiquement. Des pièces d’ABS d’origine Bosch (selon versions) se trouvent via des spécialistes, tandis que l’alimentation du L6 apprécie un débitmètre propre et des durites récentes.
Côté fluide, un plan vidange cohérent — huiles Castrol ou Shell en viscosités recommandées — protège le vilebrequin et la distribution. Le refroidissement mérite une attention soutenue : radiateur propre, thermostat fiable, ventilateurs en bon état. Beaucoup choisissent une conversion de jantes pour sortir du format métrique et passer à des pneus modernes, souvent Pirelli, améliorant grip et disponibilité. Les plaquettes et flexibles aviation apportent une constance bienvenue au freinage en conduite dynamique.
Sur la partie carrosserie, le traitement préventif des points sensibles au bas de caisse et passages d’ailes consolide la valeur future du véhicule. Les intérieurs en cuir se nourrissent régulièrement, et les boiseries gagnent à être polishées avec soin. Le marché des pièces de qualité continue de se structurer en 2025, notamment grâce aux communautés et aux rendez-vous où l’on peut dénicher la perle rare. À ce titre, un détour par le marché mensuel de Fos-sur-Mer peut réserver de belles surprises, entre documentation d’époque et accessoires introuvables en ligne.
Pour ceux qui souhaitent aller plus loin, l’inspiration ne manque pas. Les amoureux de grandes berlines pourront comparer avec la BMW 735iA de la même période pour calibrer budgets et ressentis. Les tendances “restomod” poussent parfois jusqu’à l’installation d’un allumage modernisé, dans le respect de l’authenticité. L’objectif n’est pas de transformer l’XJ40 en sportive pure, mais de préserver sa cohérence d’ensemble et sa noblesse de comportement. Une excellente base pour un usage régulier, avec la sérénité que procure un plan d’entretien au cordeau.
Checklist d’entretien conseillé
- 🛠️ Électrique : nettoyage des masses, relais fiabilisés, faisceau contrôlé.
- 🔩 Moteur : vidanges régulières (Castrol/Shell), filtration soignée, courroies.
- 💧 Refroidissement : radiateur, thermostat, durites, ventilateurs testés.
- 🛞 Pneus : conversion 15/16”, gommes Pirelli modernes.
- 🧴 Intérieur : cuir nourri, boiseries protégées, joints de portes.
| 🧾 Opération | ⏱️ Périodicité | 🧠 Astuce |
|---|---|---|
| Vidange moteur | 10 000-12 000 km | Huile Castrol/Shell de qualité 📦 |
| Liquide de frein | 24 mois | Purge soignée, pédale plus stable 🦶 |
| Contrôle faisceau | Annuel | Points de masse et relais Lucas 🔍 |
| Géométrie | Annuel ou après choc | Préserve les pneus Pirelli 👣 |
Un beau projet de XJ40 3,6L réussit lorsqu’il marie prudence technique et respect de l’âme de la voiture, une trajectoire qui paie durablement.
Voir des interventions réalisées en atelier permet de mieux anticiper les besoins et d’ajuster le budget avec justesse.
Vie à bord, standing et rareté des finitions Daimler et Vanden Plas
La vie à bord d’une XJ40 3,6L se raconte par les sens. La fermeture d’une porte, le grain du cuir, la patine du bois, chaque geste rappelle une époque où l’on passait du temps à peaufiner. Les finitions Daimler et Vanden Plas ajoutent une dimension quasi artisanale : placages plus riches, moquettes épaisses, accoudoirs généreux, parfois des détails d’accastillage qui différencient subtilement la voiture de ses consœurs. Les sièges offrent une enveloppe souple, idéale pour les longs trajets, tandis que l’ergonomie privilégie la logique et la visibilité.
Sur l’autoroute, le 3,6L ronronne peu après 2 500 tr/min, soutenu par une insonorisation soignée. Le coffre accueille valises rigides et sacs souples sans compromis, preuve que la notion de grande routière n’est pas un slogan. Dans les rassemblements, ces finitions hautes suscitent des échanges passionnés : un conducteur évoque sa Daimler peinte en vert anglais garée devant un relais-château, un autre décrit sa Vanden Plas bicolore exposée lors d’une balade dominicale. Ce sont des histoires autant humaines que mécaniques, un héritage transmis de main en main.
Sur le plan culturel, la XJ40 s’inscrit dans une mosaïque plus large. Les amateurs croisent souvent des roadsters et coupés d’époque : voir une BMW Z1 dans l’héritage des roadsters renforce la perception d’une période d’audace stylistique. À l’autre extrémité, la passion pour les cabriolets modernes nourrit des comparaisons, comme en témoigne ce panorama des cabriolets actuels. Ce ballet d’esthétiques montre que les voitures anciennes ne vivent pas à part : elles dialoguent avec le présent et inspirent les choix d’aujourd’hui.
La XJ40 profite ainsi d’un statut recherché : non pas une sportive radicale, mais une icône de standing. Les artisans selliers et les ateliers de boiserie trouvent ici un terrain de jeu à la fois noble et exigeant. Des guides spécialisés aident à évaluer la justesse d’une restauration, la qualité d’un cuir, l’homogénéité des teintes. C’est précisément cette addition de micro-détails qui éclaire la vraie valeur d’une Daimler ou d’une Vanden Plas bien conservée, au-delà des fiches techniques.
Indices de qualité à surveiller lors d’un achat
- 🪵 Placages : fissures, vernis, correspondance des teintes.
- 🪑 Cuir : craquelures, reteinte, zones refaites avec soin.
- 🔊 Insonorisation : joints de portes, bruit d’air, étanchéité du coffre.
- 🧭 Équipements : fonctionnement complet, notamment options de climatisation.
- 📚 Historique : dossiers, factures, traçabilité des interventions.
| 👑 Finition | 🎩 Particularité | 💎 Valeur ajoutée |
|---|---|---|
| Daimler | Ambiance ultra-cossue, détails raffinés | Prestige et rareté 📈 |
| Vanden Plas | Confort appuyé, boiseries riches | Attractivité en collection 🪙 |
La vraie force de ces finitions réside dans leur capacité à raconter une histoire : celle d’un luxe à l’anglaise fait de nuances, d’odeurs et de textures, qui n’a pas d’équivalent moderne.
Marché, culture et transmission : la XJ40 3,6L dans la communauté des passionnés
Le marché des XJ40 3,6L en 2025 illustre la montée en puissance des berlines de caractère. Les beaux exemplaires dotés d’un historique limpide voient leur cote progresser, sans entrée dans la spéculation excessive. La disponibilité de pièces correctes, l’entraide des clubs, et le savoir-faire d’ateliers spécialisés nourrissent cet engouement. Pour rester informé des opportunités, il est utile de parcourir des sélections dédiées aux voitures classiques à saisir, où les XJ bien conservées tirent leur épingle du jeu.
La culture populaire entretient aussi ce regain. L’image d’un gentleman-driver au volant d’une XJ40 trouve encore écho dans les médias, tandis que les comparaisons avec d’autres berlines puissantes nourrissent les débats. Les amateurs d’allemandes sportives se documentent parfois sur l’Audi S6 V10 pour mesurer comment la notion de prestige a évolué, tandis que les fans de muscle et d’iconoclastes revisitent les tendances muscle cars. Au cœur de ce maillage culturel, la XJ40 3,6L garde une aura de distinction qui ne se démode pas.
Un récit revient souvent dans les clubs : celui de familles qui conservent l’auto comme un héritage roulant. Les enfants apprennent à reconnaître la courbe d’aile, la sonorité du six-en-ligne, le parfum du cuir. Ce lien intergénérationnel, si cher aux amoureux du vintage, prolonge la vie de ces voitures au-delà de leur seule valeur marchande. Pour s’inspirer, on peut étendre la curiosité vers des dossiers variés, comme l’histoire de la BMW 320/6 ou le charme d’une MG B Roadster, qui mettent en lumière les mille manières de vivre l’automobile ancienne.
La passion se nourrit d’échanges, d’essais, de rencontres. Des essais comparatifs et des vidéos immersives sont précieux pour “entendre” et “voir” la Jaguar telle qu’elle est réellement. Les rassemblements et rallyes-lecture de cartes font ressortir ses qualités de longue distance, et confirment que l’XJ40 3,6L n’est pas seulement un bel objet : c’est une compagne de route fiable, quand elle est entretenue comme il se doit.
Repères de marché et d’usage
- 💶 Cote : hausse régulière pour les beaux historiques, davantage en Daimler/Vanden Plas.
- 🤝 Clubs : entraide technique, sourcing de pièces, expertise partagée.
- 🗺️ Événements : rallyes, marchés, salons pour enrichir le réseau.
- 📚 Documentation : catalogues d’époque, manuels, bulletins techniques.
- 🎥 Vidéos : road tests et tutoriels pour mieux appréhender l’auto.
| 🏷️ Type d’exemplaire | 🧾 Historique | 📈 Tendance |
|---|---|---|
| 3,6L entretien suivi | Factures, carnets, cohérence | Demande en hausse 🚀 |
| Daimler/Vanden Plas | Rareté, finitions préservées | Prime de prestige 💎 |
| Projet à reprendre | Douteux ou incomplet | Budget travaux élevé 🧮 |
Le bassin de passionnés s’élargit chaque année, preuve que l’XJ40 3,6L a su devenir plus qu’une automobile : un repère culturel et symbolique d’un art de voyager.
Comparaisons inspirantes et pistes pour approfondir la passion
L’XJ40 3,6L se savoure encore davantage lorsqu’on la met en perspective avec d’autres véhicules marquants. Parmi les rivales et cousines d’âme, on peut citer des berlines classiques, des coupés grand tourisme et des roadsters. Le contraste entre luxe feutré et efficacité brute nourrit la réflexion de l’amateur. Les contenus éditoriaux consacrés à la BMW Z3 M Roadster ou à la Z3 M montrent une autre manière de chercher l’émotion, plus légère et acérée. Pourtant, au fil des kilomètres, la Jaguar cultive une sérénité qu’aucune fiche technique ne résume.
Cette pluralité renforce la culture commune autour des voitures anciennes. Les uns seront happés par la radicalité d’une sportive, les autres par le confort aristocratique d’une grande berline. Des publications dédiées aident à nourrir ce panorama, et l’on tombera volontiers sur des dossiers transversaux évoquant, par exemple, l’évolution des roadsters chez BMW, ou encore des comparaisons entre GT allemandes et anglaises. La clé reste de multiplier les points de vue pour ne pas enfermer une voiture dans un seul récit.
Enfin, pour ceux qui envisagent d’élargir leur horizon, il existe un vivier d’icônes qui, comme la XJ40, racontent leur époque. Un lecteur intéressé par la diversité des propositions pourra parcourir les dossiers consacrés aux BMW 316 d’accès ou se pencher sur des sagas qui célèbrent la singularité des châssis et moteurs. Dans chaque cas, on retrouve cette même quête d’authenticité : goût des belles mécaniques, respect des matériaux, et plaisir de la route.
Idées pour aller plus loin
- 🔎 Comparaisons : berlines classiques vs GT ➜ affiner sa sensibilité de conduite.
- 🧭 Voyages : rallyes et itinéraires scéniques pour tester l’endurance d’une XJ40.
- 📖 Lecture : archives techniques, essais d’époque, témoignages de propriétaires.
- 🛒 Repérage : consulter des sélections d’icônes, comme les joyaux du vintage.
- 🧑🔧 Ateliers : identifier un spécialiste Jaguar formé aux systèmes Lucas/Bosch.
| 🧭 Piste | 🧩 Objectif | 🎯 Bénéfice pour l’XJ40 |
|---|---|---|
| Essais vidéo | Voir/entendre l’AJ6 | Mieux cerner les sensations 📹 |
| Rallyes touristiques | Tester l’endurance | Valider le châssis sur longues distances 🛣️ |
| Lectures techniques | Affiner maintenance | Prévenir pannes et optimiser réglages 📘 |
À force de croiser les regards et de multiplier les expériences, la Jaguar XJ40 3,6L révèle un visage toujours plus riche, ancré dans l’histoire et ouvert sur les routes de demain.
Quelles sont les performances typiques de la XJ40 3,6L ?
La 3,6L développe environ 221 ch pour un 0-100 km/h proche de 7,4 s et une vitesse de pointe voisine de 219 km/h. Son couple d’environ 34,4 mkg à 4 000 tr/min favorise des reprises souples et une conduite détendue.
Quels points de fiabilité surveiller en priorité ?
Les connectiques et relais électriques (Lucas), l’état du refroidissement (radiateur, thermostat, durites), ainsi que l’ABS selon équipement (souvent Bosch) méritent une attention. Des vidanges régulières avec huiles Castrol ou Shell et une géométrie soignée prolongent la santé du châssis.
Les pneus métriques d’origine sont-ils indispensables ?
Non. Beaucoup convertissent vers des jantes 15/16 pouces pour accéder à une offre moderne de pneus Pirelli notamment. Cette adaptation respecte l’esprit de la voiture tout en améliorant l’usage et la sécurité.
Les finitions Daimler et Vanden Plas valent-elles une prime ?
Oui. Leur rareté, leur niveau de finition et leur aura historique justifient souvent une cote supérieure, à condition que l’état intérieur (boiseries, cuir) soit cohérent et bien préservé.
Où s’informer et voir des comparatifs utiles ?
Des dossiers sur des modèles de référence, comme la BMW 735iA, l’XJR ou la Porsche 928, offrent un contexte. Les marchés mensuels, clubs et vidéos d’essai complètent l’approche pour choisir et entretenir une XJ40 3,6L en toute sérénité.
Journaliste automobile depuis 20 ans, ancien chroniqueur pour Auto-Rétro, passionné de mécanique et de storytelling.
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